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  8 décembre 2011       lokk
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Contre-attaque des lobbies du cinéma

Ils n’auront pas perdu de temps !

Suite au discours de Nicolas Sarkozy lors du forum d’Avignon, et ses intentions de légiférer pour adapter la loi Hadopi au Streaming et au DDL, les lobbies du cinéma viennent de saisir la justice afin d’imposer le blocage de sites de partage.
En effet, et sûrement peut-on voir une relation de cause à effet, les ministres concernés (Besson et Mitterrand) n’étant pas très compétents pour traiter ce type de sujet, ils s’en sont remis tout naturellement à la Haute Autorité. Mais qui peut faire confiance à une institution qui a déjà beaucoup de peine à traquer et sanctionner les pirates sur les réseaux P2P, malgré la publication d’un bilan plus que décevant et les louanges de son ministre de tutelle, voire du président lui-même ?

 

C’est là qu’interviennent les syndicats du cinéma représentant les producteurs (APC), les distributeurs (FNDF) et les éditeurs (SEVN) du secteur. Ils viennent de prendre le problème à bras le corps en assignant en justice les principaux fournisseurs d’accès à Internet, ainsi que des moteurs de recherche, afin qu’ils bloquent les accès aux sites de streaming.

Principale cible : AlloStreaming et les sites associés (Alloshowtv.com, Alloshare.com et Allomovies.com).
Selon eux, ces sites, références francophones en matière de streaming illégal, non seulement ne respectent pas la propriété intellectuelle, mais aussi leur permettraient de dégager des sommes importantes (via des régies publicitaires) engrangées grâce à la fréquentation de leurs plateformes.

 

 

C’est une première en France, à l’heure où l’on entend à travers le monde de plus en plus de demandes de ce genre, émanant des ayants droit. Comme si cela devait devenir la norme, dans la lutte contre le piratage et la protection du droit d’auteur ! Quoi qu’il en soit, si la décision de justice valide leur demande de blocage, c’est la porte ouverte à d’autres actions de ce type. On l’a vu récemment en Angleterre ou en Belgique. Ils peuvent facilement se cacher derrière une loi, cela reste ni plus ni moins que de la censure. Et, dans ce domaine, selon les dernières publications de WikiLeaks, les entreprises françaises spécialisées sont parmi les plus innovantes et compétentes !

 

Beaucoup de temps perdu et d’argent dépensé, alors qu’il suffirait de développer une offre légale en ligne qui soit à même de satisfaire toutes les parties concernées.

 

Pourquoi faire simple ?