LimeWire verse 105M$ à la RIAA
Les ennuis judiciaires de LimeWire ne datent pas d’hier, mais viennent de prendre fin ces derniers jours.
En effet, selon Le Monde, après avoir été cessé leurs activités sur décision judiciaire en 2010, les entreprises éditant le logiciel, Lime Group et Lime Wire LLC, ont annoncé avoir mis un terme aux poursuites engagées contre elles par la RIAA (Recording Industry Association of America, l’association regroupant les majors de la musique), en acceptant de verser la somme de 105 millions de dollars à 13 maisons de disques.
Lime Group, après avoir été reconnu coupable en 2010 de favoriser le téléchargement d’oeuvres musicales grâce à leur logiciel de P2P LimeWire, met ainsi un terme au procès qui avait débuté en mai 2011.
Les maisons de disques réclamaient jusqu’à 1 milliard de dollars de dommages et intérêts !
Comme dans de nombreuses affaires, un accord à l’amiable met fin aux poursuites et contente les différentes parties. On peut donc se poser la question de la finalité d’un procès pour violation des droits d’auteurs !
Surtout quand on apprend, selon TorrentFreak, que les artistes qui auraient pu être lésés par le piratage de leurs oeuvres ne seront pas indemnisés !
Le porte-parole de la RIAA avait indiqué à TorrentFreak que les sommes perçues suite aux nombreux procès seraient réinvesties dans des programmes éducatifs et de lutte contre le piratage.
Dans ce cas précis, on peut affirmer sans aucune hésitation que le téléchargement illégal de fichiers musicaux nuit gravement aux artistes.
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