Le renouveau des trackers publics.
Il y a un an environ, un des trackers publique les plus célèbres tombait sous les coups de la justice Suèdoise. En effet, après moult et moult tractation et rebondissement judiciaire, les quatre principaux administrateurs de ThePirateBay furent condamnés à 1 an de prison ferme et à un trois millions d’euros de dommages et intérêts.
Bien que cette condamnation eu quelques répercussions dans le monde des trackers, amenant des fermetures de sites de moindre envergure, le système de téléchargement Bittorent n’est pas mort pour autant, et loin de là même.
La technologie a encore une fois pris le pas sur les décisions judiciaire, en effet avec l’évolution des DHT et du PEX, l’échange de fichiers via le système bittorent présente un nouveau visage :
Le DHT, est un système qui décentralise totalement la distribution de fichiers sur le réseau P2P, il permet d’enrayer la nécessité de passer par des trackers pour télécharger un fichier via le P2P. C’est-à-dire que pour trouver des sources, dit peers, il n’est plus nécessaire de passer par un point central et de dénicher les peers à la source.
Le PEX, est un système qui permet de s’échanger de pair à pair (de personne à personne) les sources de téléchargements disponibles, ce qui rend la aussi inutile l’utilisation de trackers. Les internautes ont désormais la possibilité de s’échanger les adresses IP des sources sans passé par des trackers ou server spécifiés.
Ces deux technologies combinées ont apporté une décentralisation des liens torrents, amenant donc dans ses bagages une nouvelle forme de trackers, qui se contentent de veiller à la bonne communication entre les différentes sources, ils n’hébergent plus les fichiers directement sur leur server mais mettent en relation plusieurs sources afin qu’au final le leecher puisse bénéficier du maximum de peers disponible.
Ce nouveau procédé ne permet donc plus à la justice d’accuser les trackers de fournir des fichiers illégaux, car les liens étant décentraliser sur différents supports ou sites, il devient de plus en plus difficile à la justice de remonter jusqu’à la source première, de même qu’elle ne peut accuser le tracker d’héberger et de proposer du contenu illégal sachant que celui-ci ne fait que de mettre en relation des pairs.
Ceci est donc une nouvelle parade amenée par l’évolution de la technologie elle-même.
Aujourd’hui, si on regarde l’évolution de ce procédé, on constate que parmi le top cinq des dix trackers publique les plus fréquentés, on constate que les trois premiers proposent ce système. Ils ont donc eux aussi emboité le pas aux trackers privés qui multiplient les sécurités et minimisent aux maximums les failles sur leur site, en proposant un système peut être plus dans l’air du temps.
Reste à voir si maintenant la justice ne va pas à son tour trouvé une nouvelle parade pour enrayer ce nouveau tour de passe passe.
Auteur: thedeathbox
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