Carla Sarkozy juge Internet diabolique

Je ne doute pas que créer des polémiques en période électorale pour faire le buzz, faire parler d’elle et, par extension, de la publicité pour son président-candidat de mari, puisse vraiment porter ses fruits ! Il arrive parfois qu’une simple déclaration se retourne contre son auteur.

Carla Bruni-Sarkozy, depuis l’annonce de la candidature de son mari pour l’élection présidentielle de 2012, a décidé de sortir de son silence et lui apporte son soutien. Cependant, il faut bien avouer qu’il y a l’art et la manière de faire les choses. Ainsi, ne vient-elle pas de déclarer, dans un magazine TV,

« Internet ou les jeux vidéo sont bien plus diaboliques que la télé, qui en serait presque devenue sage. »

On comprend donc aisément pourquoi Sarko souhaitait « civiliser » l’Internet ! Et réduire au silence tous ces diaboliques espaces de partage et d’échange. Sans oublier tous ces lieux où les idées s’échangent, où des propos contre toutes ces lois liberticides – discutées en secret pour la plupart – circulent ici ou là sur la Toile. Une façon ni plus ni moins déguisée pour reparler de filtrage, censure…

En développement constant, par le biais de tous ses acteurs, la dynamique ne peut qu’être constatée, peut-être déplorée mais, en aucun cas, on ne peut y mettre un frein. A moins de se trouver dans un de ces pays dictatoriaux comme l’Iran, qui vient de censurer le Web en bloquant les adresses sécurisées en Https ! Plus de 2 milliards d’individus utilisent aujourd’hui Internet à travers le monde. Vouloir contrôler les citoyens qui ont porté au pouvoir ces futurs grands civilisateurs, dans une société démocratique, paraît tellement insensé que le simple fait d’en aborder le sujet devrait être punissable. Comme si la France pouvait être comparée à la Chine, la Turquie ou l’Arabie Saoudite !

Elle diabolise Internet, lui veut le civiliser. Les deux font la paire ! Tout comme Jean-Claude Vandamme, Carlita aura droit à son bêtisier de petites phrases idiotes. Peu flatteur, certes, mais effrayant, c’est certain.