Journal du Pirate » Wikileaks http://journaldupirate.com Le Journal du Pirate c'est toute votre actu Warez !! Retrouvez les tests des Trackers, Boards et Dumplinks du moment. Découvrez aussi nos interviews de Team, nos infos sur le P2P, le combat anti-Hadopi... Mon, 27 Oct 2014 17:10:28 +0000 fr-FR hourly 1 ACTA : le début de la fin ? http://journaldupirate.com/acta-le-debut-de-la-fin/ http://journaldupirate.com/acta-le-debut-de-la-fin/#comments Thu, 22 Dec 2011 05:00:03 +0000 http://www.journaldupirate.com/?p=6299 Il semblerait bien que ce soit le cas !

L’Europe a donné son feu-vert pour la ratification de l’ACTA, Accord Commercial Anti-Contrefaçon, lors d’une réunion de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Il ne restera plus qu’une validation de la part du Parlement Européen et, pour le côté juridique, l’aval de la Cour Européenne de Justice.
Après quoi, les règles visant à renforcer la lutte contre la contrefaçon et la propriété intellectuelle s’étendront sur l’Europe. Et ce qui nous attend pourrait changer notre façon de naviguer sur la Toile. Et cela définitivement !

 

ACTA, dont le contenu exact est maintenu secret, est négocié discrètement depuis 2007 sous l’égide des Etats-Unis entre quelques pays : Australie, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande, Mexique, Jordanie, Maroc, Singapour, pays de l’Union européenne, Suisse, Japon, Emirats Arabes Unis et Canada. C’est un traité exécutif, qui sera appliqué par tous les Etats signataires, et concerne les biens matériels comme immatériels. Pour faire simple : « du faux sac Vuitton à la copie de médicaments », sans oublier le piratage de fichiers.

 

Certaines modalités de ce traité ont été publiées par WikiLeaks et laissent entrevoir un durcissement des mesures prises pour lutter contre la contrefaçon :

  • L’obligation pour les fournisseurs d’accès à Internet de fournir l’identité du propriétaire d’une adresse IP, sans mandat judiciaire, aux organismes de défense des ayants droit.
  • La possibilité pour les douaniers et gardes-frontières de confisquer ordinateurs, baladeurs ou disques durs contenant des fichiers contrefaits, comme des morceaux de musique téléchargés illégalement.
  • La sévérité des sanctions pour la violation des mesures techniques de protection (DRM), comme les logiciels anti-copie présents sur les DVD.

 

Comme l’explique précisément la Quadrature du Net, ce sont bel et bien la liberté d’expression, mais aussi le droit à la vie privée, qui sont ainsi bafoués au nom de la propriété intellectuelle. Comme si le business des lobbies devait passer avant les libertés fondamentales des citoyens. Eh bien oui…
Selon un négociateur européen interrogé par le Point, le contenu du traité ne fait aucun doute quant aux intentions des ayants droit de vouloir contrôler, filtrer et censurer les fichiers jugés illégaux et les sites Internet. Et, pour cela, ils pourront faire pression sur les intermédiaires : FAI et hébergeurs, qui seront alors responsables de favoriser le piratage.

Une censure légalisée, sans décision d’un juge, entre les mains des lobbies. A n’en pas douter, l’Internet de demain aura un tout autre visage : celui que, par l’intermédiaire de nos chers politiciens, nous aurons choisi.

 

Remercions infiniment la Quadrature du Net, WikiLeaks et les quelques rédactions qui acceptent de traiter de ce sujet. En effet, en France, peu de voix « officielles » s’élèvent pour critiquer ce traité ou, du moins, demander plus de transparence dans les négociations, pour lesquelles il n’y a aucune représentation de défense des citoyens…

 

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WikiLeaks : SpyFiles ou l’espionnage de masse http://journaldupirate.com/wikileaks-spyfiles-ou-lespionnage-de-masse/ http://journaldupirate.com/wikileaks-spyfiles-ou-lespionnage-de-masse/#comments Tue, 20 Dec 2011 07:31:16 +0000 http://www.journaldupirate.com/?p=6290 WikiLeaks signe son retour avec une série de documents tout à fait époustouflants : the Spy-Files !

On penserait au titre d’un film d’espionnage, mais toute cette affaire n’a rien de bien divertissant, au contraire !

Le site Internet de Julian Assange vient de publier 287 documents qui mettent en cause plus de 150 sociétés travaillant étroitement avec des dictatures.

 

« Ces dix dernières années, les systèmes pour la surveillance de masse, sans distinction entre les citoyens, sont devenus la norme », dixit Julian Assange.

 

Un aperçu de leurs possibilités : écoute de conversations téléphoniques, localisation d’un téléphone via le GPS, interception d’emails, mais aussi envoi de faux SMS, modification du texte de SMS envoyés, photos de vous ou de l’endroit où vous vous trouvez prises à votre insu avec votre propre smartphone…

Des entreprises spécialisées dans le renseignement, les télécommunications et la surveillance, en Europe et à l’étranger, vendent leurs technologies à qui veut bien les acheter. Ces échanges rapporteraient des milliards de dollars. On l’a vu récemment avec les révoltes du Printemps Arabe. Les manifestants étaient tracés via leurs téléphones ou leurs connexions Internet. Et c’est ainsi que l’affaire Amesys ressurgit (filiale du groupe français Bull, mis en cause à plusieurs reprises pour la vente, dès 2007, de matériel de surveillance au régime de Kadhafi).

 

Le fait que des entreprises peu scrupuleuses fassent affaire avec des gouvernements comme celui de Kadhafi n’a rien de surprenant. Mais lorsque cette surveillance des personnes (communications, positions…) est institutionnalisée (mise en place par des Etats) à l’insu de leurs citoyens, ce sont les libertés fondamentales de chacun d’entre nous qui sont balayées d’un revers de la main. Et tout cela, bien sûr, sans aucune réglementation.

 

Ces informations sont révélées au moment où l’affaire Carrier IQ éclate au grand jour et met dans l’embarras les principaux constructeurs de mobiles. Un logiciel espion serait en effet présent dans chacun des téléphones portables que nous possédons. Même si, aux dernières nouvelles, l’Europe ne serait pas concernée…
Il n’en demeure pas moins que nos libertés fondamentales s’amenuisent comme peau de chagrin : notre liberté d’expression, notre vie privée… nous ne contrôlons plus rien. Big Brother est là, il nous surveille. Et lui, qui le surveille ?

 

http://spyfiles.org/

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WikiLeaks : quoi de neuf ? http://journaldupirate.com/wikileaks-quoi-de-neuf/ http://journaldupirate.com/wikileaks-quoi-de-neuf/#comments Tue, 13 Sep 2011 08:49:23 +0000 http://www.journaldupirate.com/?p=6064 WikiLeaks : quoi de neuf ?Julian Assange, cofondateur de WikiLeaks, est actuellement en résidence surveillée, en attente d’un jugement de la justice britannique pour une éventuelle extradition vers la Suède, où il est accusé de viol. Selon certaines sources, la décision serait rendue dans les prochaines semaines, courant septembre.

Depuis 2010 et ses démêlés judiciaires suite à la publication de documents (CableGate) considérés par certains comme étant « la plus grande fuite d’informations de l’histoire », peu de nouvelles filtraient concernant Assange, élu cependant personnalité de l’année 2010 par le magazine Time.

Toutefois, WikiLeaks continue à alimenter l’actualité.

Cet été, une interview – réalisée par Hans Ulrich Obrist et publiée en 4 parties par Courrier International, dans laquelle il revient sur ses démêlés judiciaires mais aussi les raisons qui l’ont poussé à agir -, replace J. Assange au-devant de la scène médiatique.

Il y a quelques semaines, c’est au tour de l’ancien porte-parole de WL, Daniel Domscheit-Berg, de monter au créneau : il annonce la destruction de plus de 3500 documents secrets, et cela avant même leur publication. Ce qui peut paraître totalement incompréhensible et va à l’encontre de leur politique de diffusion des câbles diplomatiques. Certes, il a ouvert un site concurrent, OpenLeaks, qui se veut une alternative à WL, et sur lequel toute personne peut transmettre des fichiers sous anonymat, mais il apparaît que, depuis la mise en ligne du site, aucune info n’a été publiée. Son geste reste inexpliqué, même s’il se défend de vouloir protéger ses sources. Raison peu convaincante.

 

Sur Owni, à qui il a accordé une interview, il revient sur ses revendications et ses motivations.

Selon Assange, sur le Twitter de WK, il affirme que Domscheit-Berg collaborerait avec une agence gouvernementale et aurait donc subi des pressions pour détruire ces documents. Mais il s’agit surtout d’un clash entre les deux protagonistes : la confrontation à coups de révélations chocs ne fait que commencer !

Comme pour lui répondre, Assange publie à son tour près de 200 000 documents, dont la plupart sont encore classés secrets !

La confrontation médiatique pourrait s’apparenter à un règlement de comptes WikiLeaks/OpenLeaks, même si les moyens utilisés peuvent paraître choquants et finalement contre-productifs. Comme l’indique Le Monde.fr, « tous les noms et les coordonnées des personnes pouvant être mises en danger étaient supprimés avant publication » des câbles. Mais là, tout s’emballe, aucun contrôle ne semble avoir été effectué. Pis encore : un sondage sur le compte Twitter de WL, qui s’adresse à ses followers, leur demande s’il faut ou pas publier les documents sans contrôle préalable de l’identité des personnes incriminées !

Pourquoi cette précipitation dans la diffusion de documents ? Et que dire de ce changement de politique en termes de transparence ?

Des éléments de réponse : volonté de revenir sur le devant de la scène, décision de justice imminente d’où la crainte d’une probable extradition en Suède voire aux Etats-Unis, manque d’intérêt de la part des médias à qui Assange a fait parvenir les câbles fin 2010 (en effet, peu de publications en ont découlé)…

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Quand PayPal collabore avec le FBI… http://journaldupirate.com/quand-paypal-collabore-avec-le-fbi/ http://journaldupirate.com/quand-paypal-collabore-avec-le-fbi/#comments Wed, 17 Aug 2011 05:00:40 +0000 http://www.journaldupirate.com/?p=6011 Alors que les hackers (Anonymous et LulzSec) soutiennent Wikileaks dans son combat contre Paypal pour avoir bloqué les fonds du site d’infos de Julian Assange, on apprend que PayPal aurait renseigné le FBI en lui communiquant les informations correspondant à près de 1000 adresses IP.

Petit rappel des faits :
Fin 2010, Wikileaks est dans la tourmente avec l’affaire des câbles diplomatiques. De nombreux sites comme Amazon, PayPal et Visa-MasterCard ne souhaitent plus mettre leurs services au profit de Wikileaks en lui permettant de recevoir des dons. Les Anonymous, qui soutiennent le site de Julian Assange, mènent alors une campagne de cyberattaques contre ces sites.

 

 

Dernièrement, les événements s’accélèrent avec l’arrestation de 21 membres présumés des Anons, qui auraient participé au DoS des serveurs du service de paiement en ligne (16 aux Etats-Unis et 5 en Europe). Ils risquent une peine de prison de 15 ans ainsi qu’une amende de 500 000 dollars (soit 345 000 euros).

Les informations relatives aux personnes arrêtées auraient donc été fournies par PayPal au FBI, suite à l’attaque de leurs serveurs. Cependant, il leur faudra démêler le vrai du faux, donc les véritables membres d’Anonymous par rapport aux petits participants : les hackers utilisent en effet différents moyens pour masquer leur véritable adresse IP.

 

 

La réponse des cyber-hackers ne s’est pas faite attendre : par le biais de l’opération OpPayPal et le soutien des internautes, un appel au boycott de PayPal a à nouveau été lancé. Sur le Twitter des Anons, on parle déjà de 35 000 comptes volontairement fermés. « Et ce n’est que le début. »

Conséquence collatérale de ce boycott : eBay, maison-mère de PayPal, a vu sa côte en bourse dégringoler en quelques jours de près de 5%.

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