C’est le 28 août 2012 que l’annonce a été faite. La plate-forme d’hébergement de fichiers de Kim Dotcom disposerait prochainement d’une API pour les développeurs qui souhaiteraient bâtir leurs propres services grâce aux fonctionnalités offertes par le successeur de MegaUpload. « Développeurs, préparez-vous. La Mega API va fournir des pouvoirs incroyables. Notre API et vos Mega outils vont changer le monde », promet Dotcom sur Twitter.

S’inspirant apparemment des plates-formesd’hébergement en cloud d’Amazon ou encore de Google, avec en plus une spécificité non négligeable, la nouvelle version ne se basera pas entièrement sur le P2P, comme aurait pu le faire penser la promesse de Kim Dotcom d’une version « inarrêtable« .

« Nous construisons un réseau global massif », explique Dotcom. « Tous les hébergeurs non américains pourront se connecter aux serveurs et à la bande passante », ajoute-t-il. La nouvelle version exclurait donc les utilisateurs de certains pays, dans le but d’éviter les ennuis avec le FBI et autres organismes sensibles pour ce genre de prestataire de service.

De nombreuses autres fonctionnalités verront le jour d’après les annonces de Kim Dotcom, comme par exemple un service de chiffrement « en un clic » de tous les transferts de données, ce qui permettrait de garantir à ses futurs utilisateurs la confidentialité qu’ils attendent. Pour les autres nouveautés, il faudra attendre soit la sortie de la nouvelle version, ou de nouvelles annonces disponibles sur le tweeter de Kim Dotcom.

Pour conclure, je terminerai par une autre citation de Dotcom :

« Ils s’en sont pris à la mauvaise personne. Je vais mettre le monde sens dessus dessous. Le pouvoir au peuple. Bye bye Echelon [le programme de surveillances des communications électroniques mis en place par les Etats-Unis, ndlr]. Salut à toi, liberté ».

C’est un message très clair envoyé aux lobbies de l’industrie du divertissement : cessez de vouloir protéger votre business en dépensant des sommes astronomiques dans la lutte – parfois sans effet – contre le Piratage. Le type de partage gratuit mis en place par The PirateBay ne vous rapportera rien. Tant pis pour vous ! Par contre, rien ne vous empêche de copier ce système d’échanges. On ne vous en voudra pas.

Il faut dire que, depuis 2001, l’issue était évidente. Après les plaintes des majors de l’édition musicale, et l’amende record de 26 millions de dollars, aucune chance de continuer l’aventure du téléchargement illégal. Il en aura pourtant écrit les plus belles pages !

Mais qui donc ? Napster, logiciel de P2P, véritable pionnier dans le partage de musique sur la Toile.

Il aura tout de même inspiré la création d’autres plateformes offrant des services similaires, comme eMule, Kaaza ou LimeWire. Un retour en 2003, en toute légalité cette fois, ne lui aura pas permis de garder sa place face aux sites de DDL ou Streaming, ainsi qu’en 2008, mais le site n’était plus rentable.

Rhapsody, service d’écoute de musique en streaming payant, envisageait de fusionner avec Napster. C’est chose faite depuis peu.

Citons ses deux créateurs : Shawn Fanning et Sean Parker.

On pourrait en écrire encore et encore à son sujet, mais ce serait remuer le couteau dans la plaie ! Napster n’est plus. Point final.

Suite au discours de Nicolas Sarkozy lors du forum d’Avignon, et ses intentions de légiférer pour adapter la loi Hadopi au Streaming et au DDL, les lobbies du cinéma viennent de saisir la justice afin d’imposer le blocage de sites de partage.
En effet, et sûrement peut-on voir une relation de cause à effet, les ministres concernés (Besson et Mitterrand) n’étant pas très compétents pour traiter ce type de sujet, ils s’en sont remis tout naturellement à la Haute Autorité. Mais qui peut faire confiance à une institution qui a déjà beaucoup de peine à traquer et sanctionner les pirates sur les réseaux P2P, malgré la publication d’un bilan plus que décevant et les louanges de son ministre de tutelle, voire du président lui-même ?

C’est là qu’interviennent les syndicats du cinéma représentant les producteurs (APC), les distributeurs (FNDF) et les éditeurs (SEVN) du secteur. Ils viennent de prendre le problème à bras le corps en assignant en justice les principaux fournisseurs d’accès à Internet, ainsi que des moteurs de recherche, afin qu’ils bloquent les accès aux sites de streaming.

Principale cible : AlloStreaming et les sites associés (Alloshowtv.com, Alloshare.com et Allomovies.com).
Selon eux, ces sites, références francophones en matière de streaming illégal, non seulement ne respectent pas la propriété intellectuelle, mais aussi leur permettraient de dégager des sommes importantes (via des régies publicitaires) engrangées grâce à la fréquentation de leurs plateformes.

C’est une première en France, à l’heure où l’on entend à travers le monde de plus en plus de demandes de ce genre, émanant des ayants droit. Comme si cela devait devenir la norme, dans la lutte contre le piratage et la protection du droit d’auteur ! Quoi qu’il en soit, si la décision de justice valide leur demande de blocage, c’est la porte ouverte à d’autres actions de ce type. On l’a vu récemment en Angleterre ou en Belgique. Ils peuvent facilement se cacher derrière une loi, cela reste ni plus ni moins que de la censure. Et, dans ce domaine, selon les dernières publications de WikiLeaks, les entreprises françaises spécialisées sont parmi les plus innovantes et compétentes !

Beaucoup de temps perdu et d’argent dépensé, alors qu’il suffirait de développer une offre légale en ligne qui soit à même de satisfaire toutes les parties concernées.

Pourquoi faire simple ?

« Le Streaming, c’est du vol ».

Il est vrai que les ayants droit ont besoin d’être rassurés par la ligne de conduite du Président, de plus en plus de voix s’élevant pour critiquer la loi Hadopi et le manque de résultats probants suite à la publication de son bilan 2010.
C’est une façon aussi de répondre aux élus de gauche, qui, lors des Primaires du Parti Socialiste, s’étaient tous très longuement exprimés sur le sujet. Avec plus ou moins de justesse.

Quoi qu’il en soit, à Avignon, N.Sarkozy reprend le thème à son profit, en dressant un rapide bilan et proposant surtout de nouvelles pistes. De quoi réjouir les lobbies de l’industrie numérique en France ! Et surtout à quelques mois de l’élection présidentielle.

C’est ainsi qu’il s’est félicité des résultats de la Hadopi, loi décriée par tous à travers le Web, mais qu’il juge efficace : une baisse de 35% du P2P grâce à la riposte graduée. Même si rien ne permet de prouver le lien de cause à effet, il est de bon ton de rassurer en temps de crise ! Conscient cependant de l’évolution des technologies et des moyens de piratage, il se dit prêt à envisager une troisième mouture de la loi Hadopi, afin de l’adapter à ces nouvelles évolutions.

Montré du doigt : le Streaming, qu’il qualifie de vol, purement et simplement ! L’annonce était dans l’air, la Hadopi et TMG se disaient prêts depuis quelques mois déjà à étendre leur champ d’action.

Autre annonce : la création d’un Centre National de la Musique avec un budget de 145 millions d’euros, qui serait financé en partie par les FAI. Son but : venir en aide à la filière musicale, dont F.Mitterrand, ministre de la Culture, avait dressé un état des lieux des plus inquiétants : « 4000 emplois détruits en 10 ans, chiffre d’affaires diminué de 60% ».

N’est-il pas plus évident de dire que l’industrie du disque a raté sa mutation à l’ère du tout-Internet ? Les habitudes de consommation des internautes ont changé et suivi l’évolution du numérique. Et ni la Hadopi ni le peu de succès rencontré par la Carte Musique Jeune n’ont pu enrayer cette mutation. Les ventes de musique en ligne explosent, alors que le marché du CD s’effondre. Pour soutenir la création, il serait judicieux d’adapter l’offre à la demande, et de repenser le modèle économique des supports physiques.

De plus, mettre les FAI à contribution serait mal perçu par les internautes, surtout si l’effort financier est directement répercuté sur leur abonnement ! Pourrait-on alors parler de licence globale ?

Le fondateur d’un site de partage de liens P2P, mais aussi d’un moteur de recherche BitTorrent, revient sur ses démêlés avec la Justice : une plainte déposée par la SACEM, une garde à vue intimidante et un procès en appel perdu venant confirmer le supposé préjudice subi par les ayants droit : quatre mois de prison avec sursis, la non restitution du matériel saisi, et pas loin de 20 000 euros de dédommagements !

Sans aucun parti pris, on ne peut que s’indigner de ce jugement, qui non seulement paraît disproportionné quant aux faits qui sont reprochés (« vaste économie souterraine, déstabilisation de la création artistique« ), mais en plus donnent plutôt l’impression d’une sanction qui servira pour l’exemple (« une peine exemplaire et dissuasive« ).

Le contexte actuel se prête parfaitement à ce genre de démonstration de force de la part des ayants droit, qui voient d’un mauvais oeil le peu de résultats concrets de la Hadopi face à des internautes/pirates loin d’être effrayés !

Un appel aux dons est lancé sur le site TorrentNews : nul doute qu’il sera entendu !

Et, tout ça, pour des liens que s’échangeaient des internautes sur son site !
Amis administrateurs de sites hébergeant des liens pointant vers du contenu protégé par copyright : prenez garde ! Votre responsabilité est engagée !

Depuis 2006, le jeune homme permettait donc aux internautes de télécharger, sur les réseaux P2P, des œuvres protégées par le droit d’auteur. Pendant 5 années d’existence, la fréquentation de son site lui permettait même de générer des revenus émanant des publicités – jusqu’à 800 euros selon lui – et renvoyant la plupart du temps vers des pop-up pornographiques.

Il n’en fallait pas moins pour que les majors de l’industrie du cinéma, en l’occurrence Columbia, Disney, Paramount, Warner, Tristar et Twentieth Century Fox, réclament au jeune pirate de 21 ans, par l’intermédiaire de leurs avocats, la somme astronomique de 978 000 euros ! Et comme le souligne le quotidien Sud-Ouest, ils évaluent le préjudice total des six studios hollywoodiens à quelque 52 millions d’euros.

Question importante : comment chiffrer financièrement le préjudice subi par les studios de cinéma qui se sont sentis lésés dans cette affaire ? En évaluant le manque à gagner pour les majors ?

Or, comme l’enquête l’a conclu, il n’a pas été établi avec exactitude le nombre de visiteurs sur LeDivx.com. De plus, seuls 1 587 films ont été référencés sur le site.
Même si l’avocate de Kévin de Cognac tente de minimiser les responsabilités de son client, des études ont démontré que les premiers consommateurs de contenus multimédias sont avant tout les pirates qui dans un premier temps les téléchargent illégalement.

Au-delà de cette bataille des chiffres qui ne sert qu’à asseoir le statut de victime des compagnies hollywoodiennes, les procès aux États-Unis pour violation de droits d’auteur sont légion et permettent, dans la plupart des cas, d’arriver à un accord à l’amiable entre les différentes parties avant même qu’un jugement ne soit rendu ! Un principe de plus en plus répandu, qui pourrait très bien se développer aussi en France !

Le jugement est mis en délibéré et un verdict sera rendu le 18 octobre.

Tout le monde se souviendra d’un cas similaire, fin juin 2011 : StationDivx. Dans cette affaire, le jeune homme mis en cause pour complicité de contrefaçon devait verser 130 000 euros de dédommagement, 3 000 euros d’amende, et avait écopé d’un an de prison avec sursis…

Tout le monde se souvient ou a entendu parler de Jammie Thomas-Rasset, cette Américaine accusée d’avoir téléchargé illégalement de la musique.

Déjà, en 2009, l’affaire avait fait grand bruit tellement l’amende réclamée par l’industrie musicale, représentée par la RIAA (Recording Industry Association of America) paraissait disproportionnée : 1.9 millions de dollars pour 24 titres téléchargés et partagés sur le réseau P2P.

Alors que le nombre des fichiers musicaux partagés était estimé à 1702, il ne lui a été demandé réparation que pour 24 fichiers .mp3 seulement.

Tout au long de ces années et nombreux procès – chaque partie faisant appel du verdict -, les incohérences se sont succédées, sans qu’aucun juge et jury ne soient en mesure de se prononcer quant aux dommages et intérêts à verser aux ayants droit, en l’occurrence Capital Records, Sony BMG Music, Arista Records, Interscope Records, Warner Bros Records et UMG Recordings. Pourtant, en 2007, date du premier procès, la condamnation était moins lourde : 220 000 $

Que penser de cette succession de procès pour une affaire, dans ce domaine, somme toute banale ?

Ne s’agit-il dans ce cas-là que d’une affaire de “gros sous” ? Un acharnement médiatico-judiciaire ? Le jugement doit servir d’exemple, quoique cela en coûte… surtout aux contribuables ! L’industrie du disque ne peut pas se permettre de fléchir, voire d’abandonner, les poursuites : cela remettrait immanquablement en cause son système de riposte vis-à-vis des pirates du Net. Même si, pour cela, tous les moyens sont utilisés pour parvenir à leurs fins.

Finalement, la RIAA vient de faire appel du cinquième verdict et renvoie donc J.Thomas-Rasset à nouveau devant les juges. Motif : le partage des 24 titres musicaux aurait profité à près de 2 millions d’internautes. Et là, c’est inacceptable !

Aucune info connue à ce jour ne permet d’indiquer le coût total de cette suite de procès, mais il ne fait nul doute que cela doit se chiffrer en centaines de milliers de dollars.

Tout cela en vaut-il bien la peine aujourd’hui ?

En effet, selon Le Monde, après avoir été cessé leurs activités sur décision judiciaire en 2010, les entreprises éditant le logiciel, Lime Group et Lime Wire LLC, ont annoncé avoir mis un terme aux poursuites engagées contre elles par la RIAA (Recording Industry Association of America, l’association regroupant les majors de la musique), en acceptant de verser la somme de 105 millions de dollars à 13 maisons de disques.

Lime Group, après avoir été reconnu coupable en 2010 de favoriser le téléchargement d’oeuvres musicales grâce à leur logiciel de P2P LimeWire, met ainsi un terme au procès qui avait débuté en mai 2011.

Les maisons de disques réclamaient jusqu’à 1 milliard de dollars de dommages et intérêts !
Comme dans de nombreuses affaires, un accord à l’amiable met fin aux poursuites et contente les différentes parties. On peut donc se poser la question de la finalité d’un procès pour violation des droits d’auteurs !

Surtout quand on apprend, selon TorrentFreak, que les artistes qui auraient pu être lésés par le piratage de leurs oeuvres ne seront pas indemnisés !
Le porte-parole de la RIAA avait indiqué à TorrentFreak que les sommes perçues suite aux nombreux procès seraient réinvesties dans des programmes éducatifs et de lutte contre le piratage.

Dans ce cas précis, on peut affirmer sans aucune hésitation que le téléchargement illégal de fichiers musicaux nuit gravement aux artistes.

Bonjour, pouvez-vous nous décrire FwD en quelques mots ?

Cette abréviation signifie Friends World Distribution.
FwD est une team P2P qui existe depuis 2009. Elle rassemble un certain nombre de membres aguerris dans le domaine de l’encodage et de la release.
Elle regroupe également d’autres compétences plus internes comme le codage, ou l’administration de réseaux et de machines distantes.

FwD, comme son nom l’indique, est une team où l’amitié et la complicité se sont développées pour satisfaire notre besoin de partager avec les membres du P2P.

Nous nous complétons tous par nos compétences et nos passions en encodant diverses releases en différents formats.Nous releasons en HD, XVID… Nous incrustons aussi les sous-titres sur certaines séries et films.

Quel est votre objectif principal ?

Notre objectif est avant tout le partage, mais dans de bonnes conditions de qualité.
Nous travaillons sans cesse pour améliorer le rendu de nos releases, sans pour autant augmenter la taille des fichiers.
Dans notre démarche, nous souhaitons à terme proposer une alternative à la Scène, tout en affirmant notre culture P2P.

Combien de membres êtes-vous aujourd’hui ?

L’effectif de FwD est de 12 membres. Le choix de ceux-ci est basé sur la compétence, le relationnel et les motivations.

Comment se déroule votre travail, de l’encodage à la diffusion de la release ?

Il y a trois grandes étapes :

1. Les supports : sans support, pas de release… Un des atouts de la team est d’avoir des sources fiables.
2. L’encodage : à partir des supports, nous encodons la source pour obtenir le meilleur rapport qualité/taille. Par exemple, pour un DVD, release en 700 Mo, 1,37 Go, voire 2,05 Go, en essayant de privilégier un format audio AC3 5.1 (Dolby Surround).
3. La distribution : dans cette phase, il s’agit de propulser la release pour lui garantir les meilleures conditions de diffusion (vitesse, durée de vie, intégrité des fichiers).

Quelles sont vos relations avec les autres teams et les trackers ?

On essaie de faire en sorte qu’elles soient les plus saines possible.

L’univers des teams est un système précaire dans lequel il existe très peu de règles, donc pas simple à structurer ou à organiser…
On voit des teams se créer tous les jours ! Pour s’apprécier, il faut déjà se respecter : avec certaines teams, on essaie de travailler en bonne intelligence, en développant des « partenariats ».

Les relations avec les trackers sont assez inégales, car nous avons une appartenance très forte à Odyssée.
Disons qu’il faut faire la part des choses, mais ça demande une certaine objectivité. De manière générale, on s’entend mieux avec les trackers qui amènent une complémentarité.

Que pensez-vous des conflits qui opposent les différentes teams ?

Ils sont inévitables compte tenu de la précarité du système. On essaie de garder le maximum de sang-froid et de sérénité, en ayant à l’esprit que les conflits ne sont que des pollutions qui nous écartent de notre route (comme au foot, quand on discute avec l’arbitre, on ne joue pas…). Le fait de s’inscrire dans le temps permet aussi de trouver un apaisement quand il y a des querelles.

Quel est votre opinion sur le DDL?

Le DDL permet de préserver l’anonymat et donc renforce la sécurité. Mais, dans cette perspective, fini le temps de la convivialité au sein des communautés. Sans oublier que la plupart des fichiers échangés proviennent bien souvent du P2P.
Au fond, le DDL n’est jamais qu’une espèce de mutant dans le monde de l’échange numérique. Les prochaines actus devraient nous permettre de nous positionner sur Pour ou Contre…

Pour finir avez-vous un message supplémentaire ?

@ tous les fans de P2P et de trackers privés : aidez vos communautés, et en particulier celles qui œuvrent véritablement pour vous offrir des releases de qualité. Conservons l’esprit de partage dans toutes nos démarches !

Cette étude, menée auprès de 110 FAI dans le monde, démontre que la part du téléchargement sur les réseaux peer-to-peer aurait considérablement chuté depuis 2007, passant de 40% à 18% du trafic des fournisseurs d’accès à internet.

De même, une étude européenne menée par Sandvine démontre que le P2P en 2009 représentait 22% du trafic internet contre seulement 11% aujourd’hui.

Ce recul s’explique en partie par la progression du Très Haut-débit, qui permet, entre autres, aux internautes d’accéder à du contenu audio ou vidéo sans enregistrer de fichier sur son ordinateur (streaming).
Mais aussi par la migration du téléchargement vers les plates-formes d’hébergements telles que Rapidshare ou Megaupload.

En France, plus particulièrement, la loi Hadopi, censée surveiller les réseaux P2P et ainsi s’attaquer aux internautes utilisant ce protocole pour échanger les fichiers protégés par le droit d’auteur, semble pour l’instant avoir réussi sa mission : éloigner les internautes-pirates des logiciels de téléchargement utilisant le protocole P2P (eMule, bittorent, …).

Cependant, ce coup d’épée dans l’eau a eu pour effet de rediriger les internautes vers d’autres sources de téléchargement qui ne sont pas inquiétés pour le moment par cette loi.
Le Direct Download Link (DDL) ainsi que le Streaming, voire l’utilisation de VPN associé à Bittorent, ne se sont jamais aussi bien portés.

Face à cette nouvelle adaptation des internautes, la loi Hadopi semble donc sans intérêt, voire inefficace, du fait que les sites de stockage comme RapidShare et MegaUpload sont pour la plupart situés à l’étranger, donc hors de portée d’Hadopi.

Les rapports complets:

Global-Internet-Phenomena

Global-Broadband-Phenomena

Dans les faits, le logiciel fonctionne en tâche de fond et empêche l’exécution d’une liste noire de programmes peer-to-peer, en maintenant un journal crypté des activitées de l’ordinateur. Branchez donc un ordinateur en wifi et cet outil devient complètement inutile, tout comme les utilisateurs possédant 4 ordinateurs !
On se demande si ce « service » aurait un rapport avec la Cnil qui a autorisé la chasse aux téléchargeurs en permettant la collecte d’adresses IP par les ayants-droit dans le cadre de la loi Hadopi le vendredi 11 juin 2010.

Edit: Il semblerait que le logiciel a été retiré par Orange…No comments ^^

Ce service qui vous seras facturé 2.00 € par mois vous servira à :
* Sécurité : sécuriser et contrôler vos ordinateurs connectés à Internet contre des usages de téléchargement illégaux en peer-to-peer ;
* Sérénité : le logiciel fonctionne en arrière plan afin d’assurer votre sécurité sans perturber les taches importantes que vous effectuez ;
* Economie : protégez jusqu’à 3 PC pour le même prix ;

Quels sera les prochains abus ? Ce services est-il vraiment utile laissant toujours notre ligne sans protection ?

Auteur: Lord_Zerty

Le DHT, est un système qui décentralise totalement la distribution de fichiers sur le réseau P2P, il permet d’enrayer la nécessité de passer par des trackers pour télécharger un fichier via le P2P. C’est-à-dire que pour trouver des sources, dit peers, il n’est plus nécessaire de passer par un point central et de dénicher les peers à la source.

Le PEX, est un système qui permet de s’échanger de pair à pair (de personne à personne) les sources de téléchargements disponibles, ce qui rend la aussi inutile l’utilisation de trackers. Les internautes ont désormais la possibilité de s’échanger les adresses IP des sources sans passé par des trackers ou server spécifiés.

Ces deux technologies combinées ont apporté une décentralisation des liens torrents, amenant donc dans ses bagages une nouvelle forme de trackers, qui se contentent de veiller à la bonne communication entre les différentes sources, ils n’hébergent plus les fichiers directement sur leur server mais mettent en relation plusieurs sources afin qu’au final le leecher puisse bénéficier du maximum de peers disponible.

Ce nouveau procédé ne permet donc plus à la justice d’accuser les trackers de fournir des fichiers illégaux, car les liens étant décentraliser sur différents supports ou sites, il devient de plus en plus difficile à la justice de remonter jusqu’à la source première, de même qu’elle ne peut accuser le tracker d’héberger et de proposer du contenu illégal sachant que celui-ci ne fait que de mettre en relation des pairs.
Ceci est donc une nouvelle parade amenée par l’évolution de la technologie elle-même.

Aujourd’hui, si on regarde l’évolution de ce procédé, on constate que parmi le top cinq des dix trackers publique les plus fréquentés, on constate que les trois premiers proposent ce système. Ils ont donc eux aussi emboité le pas aux trackers privés qui multiplient les sécurités et minimisent aux maximums les failles sur leur site, en proposant un système peut être plus dans l’air du temps.
Reste à voir si maintenant la justice ne va pas à son tour trouvé une nouvelle parade pour enrayer ce nouveau tour de passe passe.

Auteur: thedeathbox

Question n°1 :
Tout abord et comme d’habitude, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour, je suis donc administrateur du tracker Uploader Team Tracker ( UTT pour les intimes ) et je travaille dans l’informatique.
Le P2P est à la base un plaisir et une passion que je souhaitais partager avec tous après avoir travaillé sur différents trackers et avoir fait partie de différents staffs.
Je veux ainsi proposer ma propre idée du partage au plus grand nombre.

Question n°2 :
Tu es administrateur du tracker U.T.T ( Uploader Team Tracker ), peux-tu nous dire ce qui le caractérise et ce qui le démarque des autres trackers ?

Pour nous, le partage de fichiers torrents est le moyen de faire naitre une communautés; ce que j’entends par là, c’est que nous essayons aussi de partager des connaissances, une passion, et que nous avons un grand plaisir à nous retrouver et à échanger nos idées et ainsi aussi pouvoir nous entraider.
Nous essayons particulièrement d’aider les membres qui débutent, cela pour leur permettre de progresser et d’avancer avec nous.
Le staff est très présent sur le tracker pour les membres d’où l’idée d’avoir créé des animUTT qui ont pour rôle de faire vivre la shout et de guider les membres vers les modérateurs en fonction des besoins de chacun.
Je pense que cela nous démarque par rapport aux autres trackers.

Question n°3 :
Tu as réussi à attirer pas mal de teams de tous genres sur U.T.T, notamment des teams de renoms comme Artefac, FWD ou autre U.T.T, peux-tu nous apprendre comment tu as réussi à instaurer un esprit si poussé au niveau des échanges entre teams sans qu’aucune rivalité ne rentre en jeux ?

Dès le départ, nous avons mis un espace réservé aux teams et avons tout fait pour les mettre en avant.
Il ne faut pas oublier qu’une team de releaser passe du temps à dénicher et encoder des films ou autres et aussi pour nous proposer des fichiers de qualité, donc nous sommes partis sur l’idée que nous devions promouvoir cela.
Après, quand tu as affaire à des teams qui jouent le jeu et se respectent, c’est très simple de s’en sortir avec quelque chose de cohérent. Il est clair que ARTEFAC et FWD ne vont pas sortir la même release avec un tag différent, la priorité c’est que chacun puisse faire son propre travail sans soucis.
Je pense que cela a aidé le tracker à se développer, mais tu retrouves aussi ici le sens que nous souhaitons donner au mot partage, ici c’est le partage entre teams.

Question n°4 :
Tu es non seulement administrateur de U.T.T mais tu fais aussi partie de la team FWD, comment arrives tu à conjuguer ces deux emplois distincts ?

L’idée de la création de la team FWD n’est pas de moi, mais de Lebarbu1 qui est administrateur sur UTT. Il a souhaité approfondir l’esprit d’amitié et de contact sur le tracker, et donc dans la team on retrouve pas mal de monde faisant partie intégrante du staff.
Lebarbu1 a donc réussi à donner un élan de plus à l’esprit de la team, mais une chose est sûre: s’il ne fournissait pas autant de travail sur le tracker, je ne pourrais pas être aussi présent pour la team.
En ce qui me concerne , proposer des releases aux gens est un moyen pour moi de faire découvrir des choses que j’aime et que les gens ne connaissent pas forcément, c’est un moyen pour moi de me détendre tout en partageant, mais bien sur en essayant de proposer des releases avec un bon niveau de qualité.
Dans la team, tu as de très bons encodeurs qui releasent des films de qualité comme Sensei ou Vivou, ils m’apportent aussi énormément d’aide mais aussi me conseillent pour diverses choses ou quand j’ai un doute.

Question n°5 :
Je sais que tu as un mot à dire sur d’autres teams qui font des retags ou détags, peux-tu nous en toucher deux mots ?

Je dirais plutôt un coup de gueule. Comment peut on se permettre cela ? Pour moi, c’est avant tout un manque de respect envers le travail accompli par quelqu’un. Cette personne va bosser plusieurs heures sur une release et un autre va la poster en mettant son nom, cela est inadmissible.
Je me suis d’ailleurs permis d’aller sur d’autres trackers afin de demander à ce que le(s) tag(s) d’origine soient remis, et nous avons vécu cela avec une de nos plus grosse release.
Je pense que c’est aux administrateurs et aux staffs des différents trackers de gérer ce genre de soucis, moi par exemple sur UTT c’est tolérance zéro à ce niveau là.
Et c’est peut être aussi pour ça que les teams aiment venir chez nous, les modérateurs du tracker passent en revue tout les fichiers postés et s’assurent que les tags soient bien respectés.
Il nous arrive bien sur de passer à coté de certains retags ou autres, nous ne sommes pas parfaits, mais ces erreurs sont vite corrigées, ensuite un mp est envoyé à l’uploader pour explication et nous resterons intransigeants à ce niveau là.
Il est trop facile de s’approprier le travail de quelqu’un avec un logiciel, en coupant une partie de la bande son à la fin ou autre pour s’approprier le travail et ainsi le tagger à sa façon.
Et, malheureusement, nous avons de très grands spécialistes sur le P2P, et d’ailleurs les teams qui sont connues ou reconnues pour pratiquer de tel procédés sont bannies à vie de UTT.

Question n° 6 :
Oui mais d’une part pourquoi certains admins ne font ils rien d’après toi ? Et d’autre part certains pourront toujours rétorquer qu’à la base notre domaine est illégal alors pourquoi y placer des lois ??

Je pense que pour certains trackers qui démarrent il est important pour eux d’avoir un maximum de releases, parce que cela les rend plus attractifs et donc ils ne sont pas très regardant sur la provenance des fichiers partagés.
Certains autres n’ont pas forcément les connaissances pour savoir ou chercher et ainsi vérifier les tags, et c’est le même problème avec les fakes.
Pour ceux qui disent que notre domaine est illégal, je rétorquerais que ce n’est pas parce que c’est illégal qu’on peut tout se permettre.( ndr : même la mafia a ses propres règles )
Le P2P, même avec ses difficultés, doit avoir des règles de respect et de bons sens, on ne parle pas là d’imposer quoi que ce soit mais d’au moins respecter le travail de chacun, car c’est de ça qu’il est question avant tout.
Après, si des gens ne veulent pas de règles et bien qu’ils ne viennent pas sur les trackers,car dans toutes communautés il y a des droits et des devoirs à respecter, c’est ce qui nous permet d’avancer et de partager toujours plus.

Question n° 7 :
Abordons d’autres sujets plus généraux, aujourd’hui tu évolues essentiellement sur le tracker U.T.T, mais avant tu as aussi été administrateur sur le tracker aliens torrent. Sachant tout ce qui se dit sur sa triste fin et sur les accusations de détournement de dons qui leur sont octroyés par certaines personnes, peux-tu nous donner ta version des faits ? Tu peux aussi en profiter pour mettre les choses au clair avec certaines personnes si tu le désires.

Je n’ai aucun grief contre personne à ce sujet, ce que je peux dire c’est qu’alien a été un tournant pour moi mais aussi pour d’autres personnes.
J’officiais là bas en tant que Sysop, je m’occupais essentiellement du script et du staff. Et quand le Boss nous avait demandé de l’aider suite au départ de l’ancien staff et bien on a fait tout ce qu’on pouvait et je pense qu’à sa fermeture Alien avait pas mal évolué et progressé.
Notre principale erreur a été de ne pas avoir écouté les avertissements de l’ancien staff, qui a voulu nous faire comprendre que le Boss détournait les dons.
Il est clair que j’étais en première ligne et que les gens ont pensé que j’étais dans le coup, mais cela n’est pas vrai.
Ensuite, je dirais qu’alien a permis de faire ce que UTT est aujourd’hui.
Et c’est aussi pour ça que nous avons décidé d’appliquer une politique de transparence sur UTT, si on nous demande les preuves de paiement, nous les donnons.
Il faut dire que les membres d’aliens avaient donné leur confiance et ont été trahis, mais il faut comprendre que le dernier staff mais aussi le staff d’avant ont été victime aussi de trahison de la part du Boss.
Mais il faut relativiser, le monde est plein de tricheurs et de voleurs et donc le P2P aussi, ainsi va la vie, il faut donc faire avec et avancer et c’est ce que nous essayons de faire.

Question n°8 :
Sujet clos. Maintenant une question à laquelle on ne peut échapper, que penses-tu de la scène fr ? Penses-tu dans un même temps que le warez et le P2P sont interdépendants ?

Hum…Oui et non.
Il est indéniable que la scène apporte son lot d’exclusivité, ils possèdent des moyens et ont une organisation que le P2P n’a pas, du moins pas encore. Mais si on regarde réellement le nombre de releases sur les trackers, on constate que la scène n’est pas le principal fournisseur.
On en revient donc au sujet des teams P2P, ce sont elles qui fournissent principalement les trackers, ainsi la scène joue son rôle mais je ne pense pas que nous en soyons dépendants.
Certaines teams sortent des exclus bien avant la scène et beaucoup plus vite, et après on nous rétorque que ce n’est pas sorti sur la scène et donc que c’est un fake, et bien c’est faux et j’aurais des centaines d’exemples pour prouver que le P2P était là avant sur certaines exclus.
Ceci n’est pas une critique contre la scène, je dis juste que nous n’avons pas la même vision du partage ni la même organisation, de plus le P2P est plus vaste que la scène qui elle évolue dans un système très clos.
Alors je dirais oui nous ne pouvons échapper à la scène, mais non nous n’en sommes pas dépendants.

Question n°9 :
Je ne pourrais ni acquiescer ni réfuter tes dires mais si on ne prend que les films pourquoi pas. Mais en ce qui concerne les jeux, les séries dont même la video des VOSTFR viennent de la scène US, qu’en est il ?? Est il possible selon toi de rattraper la scène sur ce plan?

Je suis d’avis que pour cela il faudrait une plus grande cohésion entre tracker et team.
Certaines rivalités qui n’ont pas lieu d’être nous causent beaucoup de torts. Mais avec une bonne organisation, je pense sincèrement qu’il y a des choses à tenter, mais il va bien sur falloir modifier certains états d’esprit et jeter aux oubliettes toutes ces pseudos guerres qui ne servent à rien.
Il y a donc certainement des possibilités, et à l’heure actuelle c’est dur à mettre en place, mais par exemple au niveau des séries il y a possibilité d’aller aussi vite qu’eux et de plus ce qui intéresse les membres, c’est la vostfr, et les srt proviennent du P2P et non de la scène où il n’y a pas de vostfr.

Questions n° 10 :
Comment définirais-tu ton entente avec les autres trackers, administrateurs du P2P?? As-tu des rivaux??

Des rivaux ? Non je ne pense pas. Il y a de la place pour tout le monde. Je suis moi même proche de quelques administrateurs de différents trackers. Tu as d’ailleurs interviewé un de ceux là et pour qui j’ai le plus grand respect.
Je trouve que malgré ce que l’on peut entendre ici ou là, il y a un bon esprit entre les administrateurs en général. Nous avons tous un travail à effectuer, qui au départ était une passion ou un plaisir, et cela nous demande du temps, et je pense que pour la plupart d’entre nous et bien nous arrivons à nous comprendre et à nous entraider.
Certains sont venus me filer un coup de mains sur certaines choses et bien moi je file des coups de mains sur d’autres choses, et encore une fois cela fait partie du partage que je défends.
Bien sûr, il y en a toujours qui jouent au plus malin et ne jouent pas le jeu, mais ceux là disparaissent plus ou moins rapidement.
Je pense en outre que UTT possède une bonne réputation auprès de la plupart des trackers, et d’ailleurs nous avons été les premiers à créer un partenariat avec un autre tracker, donc comme je le disais il y a de la place pour tous, tant que l’on se respecte.
Après, les rivalités entre tracker sont la plupart dues à des éléments différents que par les admins eux mêmes.

Un dernier mot pour conclure ?

Pour conclure, je dirais que les quelques derniers mois passés en tant qu’administrateur de UTT m’ont apporté énormément de choses. Il est clair qu’un tracker demande énormément de travail et de temps, aussi je tiens à remercier mon staff qui fait un très gros boulot et m’aide énormément. Sans eux UTT ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
Je pense que les trackers ont encore de beaux jours devant eux, malgré les difficultés et les attaques, il faut savoir garder l’esprit du partage et surtout toujours prendre du plaisir.
Restons unis pour faire avancer le P2P et partageons toujours plus.

Auteur: thedeathbox

Seulement, au vu du mode de fonctionnement, cela permettrait également de servir Hadopi, plutôt que de la contrer.

En effet, cette application, comme tout bon système de poisoning, inonde le réseau P2P d’adresses IP aléatoires. Il faut bien s’imaginer qu’à un moment ou un autre, la fictivité des adresses envoyées a une limite et qu’apparaîtra donc de réelles adresses ! Ces adresses seront disponibles sans contrôle sur les réseaux P2P et chacun courra donc le risque de se voir tout de même repéré à cause de cette application! Pas mal le paradoxe, non? Déjà qu’il est difficile d’être tranquille sur ce genre de réseau…

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Retenons tout de même que l’utilisation de cette application web n’est en rien légale et que les peines encourues peuvent aller jusqu’à 75000€ d’amende et 5 ans de prison … et que si recherche aboutissante il y a, les détenteurs d’adresses usurpées seront en droit de porter plainte.
A savoir si le jeu en vaut bien la chandelle…

Auteur: Phoceen

Pourquoi prendre des risques en téléchargeant illégalement des MP3 à la maison alors qu’on peut le faire… au travail ! C’est visiblement l’état d’esprit dans lequel se trouveraient certains internautes qui, face à un renforcement de la législation autour des pratiques de téléchargement, préfèreraient leur entreprise à leur domicile pour y exercer leurs activités illégales. Scansafe, éditeur spécialisé dans les services de sécurité hébergés, déclarait le mois dernier une hausse de 55 % de ces pratiques en entreprise. Jean-François Audenard, responsable sécurité chez Orange Business Service, relevait de son côté un certain nombre d’exemples l’amenant à s’interroger sur la question.

Exemple du contenu d'une plainte

Il remonte notamment des plaintes, de la Columbia par exemple, transmises à l’opérateur et désignant une société dans le négoce de biens immobiliers rattachée à un grand groupe, une mairie dans les Ardennes, un réseau de distribution de produits pharmaceutiques, un hôtel d’une grande chaîne situé près de l’aéroport de Roissy et l’ambassade parisienne d’un état du continent africain.

Mettre en place une gestion de la traçabilité

Si Jean-François Audenard appelle à ne pas tirer de conclusions trop hâtives, il affirme cependant « que ce problème concerne potentiellement toutes les entreprises, quels que soient leur métier, leur type ou leur taille ». Il faut également savoir que dans le cas de téléchargements illégaux, le responsable est toujours le détenteur du contrat d’accès, et que les entreprises se doivent avant tout de mettre en place des moyens de traçabilité afin de pouvoir remonter à la source en cas d’infraction.

Via 01.net / Stéphane Bellec

Anonymat, Protection de la vie privée et Cryptage des données, la formule 3 en 1 !

IdealVPN se positionne avant tout comme un service réseau offrant une connexion VPN, avec tous les avantages inhérents à cette technologie.

Petit rappel historique : le VPN existe depuis déjà plus de 15 ans et tend à se démocratiser jusque dans les foyers, la ou cette technologie était réservé il y a peu encore aux entreprises. La plupart des systèmes d’exploitations, équipés en standard de la technologie de réseau privé virtuel (VPN) se configurent en effet en quelques minutes. Et c’est justement là, la force d’IdealVPN.com qui s’appuie sur le protocole PPTP, un standard ayant fait ses preuves et offrant un niveau de cryptage à 128 bits, plus qu’il n’en faut pour assurer la sécurité des données.

Avec des serveurs situés en zone Europe (Pays Bas, Allemagne), dans des Datacenter équipés de plus de 60 gb/sec de transfert répartis sur une dizaine de fournisseurs de liens internet (back bone) le service affiche une bande passante très honorable et vous garantis des taux de transferts quasi identique à ceux de votre fournisseur d’accès. Votre IP sera donc substituée par les serveurs d’IdealVPN.com et vous ne laisserez plus de traces avec celle délivrée par votre FAI. En outre, ce service assure la redirection de ports pour pouvoir faire fonctionner certains types de logiciels réseau d’échanges (P2P).

Soucieux de la qualité de service, IdealVPN.com n’en reste pas moins un service abordable en termes de prix puisque le cout mensuel se situe à un peu moins de 5 euros, à savoir le tarif couramment pratiqué pour ce type de service.   Le règlement de l’abonnement s’effectue par Paypal, garant de la transaction et vous pouvez comme le signale gentiment le webmaster du site, rompre cet engagement à tout moment sans frais, bien évidemment. Le support par email, assuré en Anglais et en Français est réactif et l’on vous promet une réponse en moins de 48 heures, plus couramment moins de 12 h. Il parait alors évident qu’IdealVPN peut s’avérer une alternative fort intéressante en regard des mastodontes suédois (TPB) ou autres Ananoos et il y a fort à parier que ce service parvienne à s’imposer comme un acteur incontournable sur le marché du VPN très prochainement.

« Serge Darte »

Je vais vous présentez succinctement, quelques solutions existantes pour pouvoir partager en toute sérénité, (sachant qu’il en existe beaucoup d’autres, comme le Streaming, ou l’utilisation de VPN, qui seront abordé dans de futurs articles) .

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MUTE

Plateformes Windows Editeur Jason Rohrer En Français Non Licence Logiciel Libre

Mute fait partie de la génération P2P « Post emule ». Il permet de masquer les utilisateurs et les données transférée par un routage des données rebondissant sur chaque utilisateurs de ce réseau.Inspirées du modèle des colonies de fourmis, les communications sur MUTE ne se font pas directement d’un utilisateur à l’autre, mais par succession de communications cryptées entre les pairs. Ainsi contrairement aux réseaux traditionnels, MUTE ne fait pas figurer en clair l’adresse IP des utilisateurs, et utilise à la place une « adresse virtuelle » censée protéger l’anonymat des échanges. L’ensemble des communications nécessaires aux transferts de fichiers sont alors cryptées pour sécuriser l’anonymat.Très sobre dans son interface, MUTE manque encore d’intuitivité mais parvient tout de même à rester simple d’utilisation malgré la complexité de son protocole. Il faut enfin s’armer de patience pour la plupart des téléchargements, mais c’est le prix d’une garantie bien plus forte d’anonymat.

Kommute

Plateformes Windows & Linux Editeur kommute En Français Non Licence Logiciel Libre

Kommute est un client de téléchargement P2P anonyme utilisant le protocole de Mute. Ce dernier étant peu mis à jour, Kommute est le bienvenu, d’autant plus qu’il propose plus de fonctionnalités pour se rapprocher d’un client tel que eMule. Déjà les fichiers téléchargés avec Kommute sont compatibles avec Mute. Le logiciel propose en plus de télécharger en multi-source pour accélérer le téléchargement, et propose aussi une fonction de reprise de téléchargement interrompu automatique. Comme pour eMule, vous pouvez faire de multiples recherches et garder les précédentes dans des onglets.

StealthNet

Plateformes Windows Editeur stealthnet.de En Français Oui Licence Logiciel Libre

StealthNet, anciennement RShare CE, est un client P2P anonyme pour le réseau RShare. Ce réseau a été développé en tentant de concilier anonymat et vitesse de téléchargement, deux caractéristiques qui ont habituellement tendances à s’opposer sur internet.L’un des principaux avantages de ce réseau est qu’il est toujours en phase d’amélioration, notamment grâce à une communauté très présente.La mise en service est très facile, il vous faudra juste ouvrir un port sur vos firewalls/routeurs et vous retrouverez une interface assez familière puisqu’elle est relativement similaire à celle d’emule. Il se peut qu’en sélectionnant le français pendant l’installation, vous arriviez tout de même sur un menu allemand, il vous faudra alors cliquer sur le dernier onglet en haut a droite (Einstellungen) puis le troisième dans la nouvelle fenêtre (Verschiedenes) et enfin sélectionner Französisch puis redémarrer l’application pour l’avoir en français.

iMule

Plateformes Windows Editeur iMule En Français Oui Licence Logiciel Libre

iMule est le pendant anonyme du célèbre logiciel de partage de fichiers eMule.iMule utilise le protocole réseau I2P, une couche réseau logiciel entièrement sécurisée et anonyme. Le protocole Kademlia est employé de deux manières différentes, pour la recherche de fichiers d’une part (comme sous eMule) et pour le routage des informations via I2P d’autre part (entièrement transparent pour l’utilisateur).Très simple d’utilisation, il suffit de lancer l’installation pour retrouver une interface proche de celle d’eMule avec peu de choses à configurer. Les liens habituels de type ed2k continuent à fonctionner. Notons enfin que iMule est disponible en français depuis la version 1.4 et que la communauté (notamment française) est très active au niveau développement car régulièrement mis à jour, ainsi qu’en contenu. Sa vitesse, tout à fait acceptable pour un logiciel sécurisé, en fait un logiciel doté d’un avenir très prometteur.

FreeNet

Plateformes Windows Editeur The Freenet Project En Français Oui Licence Logiciel Libre

Freenet, le réseau anonyme et chiffré, est sorti en version 0.7.5. Il est disponible pour toutes les plateformes disposant de Java en version 1.5. Freenet est un réseau informatique anonyme et décentralisé construit sur l’Internet. Il vise à permettre une liberté d’expression et d’information totale fondée sur la sécurité de l’anonymat, et permet donc à chacun de lire comme de publier du contenu. Il offre la plupart des services actuels d’Internet (courriel, téléchargement, web, etc.) . . La version 0.7.5 apporte de nombreuses améliorations : utilisation d’un nouveau système de stockage des données avec l’utilisation d’une base de données db4o, ce qui permet d’améliorer les performances et réduire drastiquement l’utilisation de mémoire amélioration des performances du réseau (publication, téléchargement, prise en compte des nouveaux nœuds) amélioration de l’interface web pour simplifier l’utilisation de Freenet par les débutants simplification de l’installation et meilleure intégration à Windows Vista Vous pouvez télécharger FreeNet ici et je vous propose de me suivre dans la mise en place du freenet sur votre pc, vous êtes prêt ? alors c’est parti !

WASTE

Plateformes Windows Editeur Sourceforge – WASTE En Français Oui Licence Logiciel Libre

WASTE est né de l’imagination du créateur de Gnutella, Justin Frankel. Si ce nom ne vous dit rien sachez qu’il est également et avant tout le créateur du très célèbre Winamp. Un gage de qualité que vient confirmé ce réseau P2P créé pour être le plus sécurisé possible. Toutes les communications sont cryptées à l’aide de clées privées et publiques créées et échangées par les utilisateurs qui désirent se réunir sur un réseau qui reste inaccessible aux tiers. Des petits groupes d’amis peuvent ainsi partager leurs fichiers sans crainte, en toute sécurité.Le projet lancé en open-source par Justin Frankel en tant que produit Nullsoft avait fortement déplu à AOL qui en avait immédiatement ordonné la suppression. Il a aujourd’hui été repris sur SourceForge ce qui pourrait lui garantir un développement intéressant.

IPODAH

Plateformes Windows / Mac /Linux Editeur IPODAH.NET En Français Oui Licence Logiciel Libre

IPODAH remplace l’adresse IP de votre connexion Internet existante par une adresse IP anonyme à travers un VPN chiffré. Les données traversent donc le réseau de votre fournisseur d’accès, hotspot Wifi ou tout autre connexion non sécurisée sans pouvoir être interceptées ni filtrées. IPODAH ne garde aucun trace des données qui transitent par son réseau, vous assurant donc une confidentialité maximale.C’est un simple service de VPN, tout ce qu’il y a de plus légal et nous nous plierons à la législation. Le service étant aux Pays Bas il est soumis à la loi de ce pays, mais en tant qu’utilisateur vous dépendez de la loi de votre pays de résidence. IPODAH repose sur la technologie de VPN PPTP. Contrairement à de nombreux fournisseurs de VPN nous avons choisi de vous donner une IP publique, celà afin d’être compatible avec toutes les applications y compris le P2P.Je vous propose de me suivre dans la mise en place d’Ipodah sur votre pc

BitBlinder

Plateformes Windows Editeur BitBlinder En Français Oui Licence Logiciel Libre

Il ne fait guère de doute que l’offre d’un service efficace et gratuit pour obtenir l’anonymat sous le protocol BitTorrent (httpd inclus, IRC à venir, Messageries instantannées à venir, etc.) serait extrêmement populaire. Aujourd’hui, BitBlinder, un nouveau projet open source qui promet de masquer votre identité lors de vos partages de fichiers torrents en plus de contourner de nombreux filtres obstructif.L’anonymat est assuré par le propre réseau P2P de BitBlinder, à l’intérieur duquelle chacun est tenu de contribuer de sa propre bande passante pour les autres utilisateurs. Tout comme sur un tracker privé, un ratio est alors calculé. Afin d’obtenir le service gratuitement, lorsque vous offrez un X nombre de Go de données anonymisées pour d’autres personnes à l’intérieur de l’essaim, vous obtenez des crédits en Go à utiliser à votre guise.Bien que l’anonymat avec le réseau TOR est une bonne chose, l’utiliser pour les torrents est un grand pas à ne pas franchir. Premièrement, c’est trop lent et deuxièmement, les opérateurs du réseau ne l’apprécient guère. BitBlinder est né en voulant résoudre les problèmes de TOR.

…d’autres à venir…

En plus de l’interface sobre du site, un chat vous permettra de découvrir cette communauté de Warezien(nes) hors normes. Même si il n’y a pas beaucoup de membres pour l’instant, cette board a un gros potentiel et n’attend que vous. De plus, le staff est sympa et prêt à vous accueillir alors n’hésitez plus direction Warez-Pure

La Ligue appelle à une protestation massive le 28 janvier 2010 contre les ennemis de nos libertés.

Alors que la LOPPSI arrive en janvier,qu’HADOPI se met en place progressivement et que les gouvernements du monde entier complotent pour le filtrage d’internet avec l’ACTA, la Ligue arrive à la conclusion évidente que l’époque des discussions constructives est close.

La Ligue ODEBI appelle donc les internautes à défendre leurs droits sur Internet le Mercredi 28 janvier 2010 dès 21h00 par une manifestation géante sur l’ensemble des espaces de communication sur le web.

L’armée numérique a reçu comme ordre de se préparer à une prise de contrôle démocratique et massive des forums, facebooks, blogs, twitter des ennemis de nos libertés : maisons de disques, artistes engagés contre les droits des internautes, sites UMP, sites des partisans de la riposte graduée….

A cette occasion, les internautes sont invités à publier sur ces espaces de communication ennemis les éléments qui tendent à prouver que nous vivons dans une médiocratie rongée par la corruption morale de notre personnel politique.

Ce « Casserole DAY » sera donc consacré au rappel des pédigrées des députés UMP ayant voté pour HADOPI comme nous l’avions promis avant le vote de la loi mais aussi à rappeler les contradictions des argumentaires populistes des gouvernements européens qui entendent imposer le filtrage de l’internet comme en Chine.

Par extension, nous appelons tous les citoyens à devenir des surveillants pointilleux des divagations de leur personnel politique en utilisant internet comme caisse de résonance de leurs fausses promesses et de leurs ennuis judiciaires afin de leur rappeler que les arguments démagogues et populistes peuvent aussi se retourner contre eux.

A manier des symboles trop lourds on finit par céder sous leur poids.

Nous encourageons donc tous les internautes à publier sur leurs blogs, pages personnelles, twitter, pages facebook toutes les informations nécessaires à un assainissement de notre vie politique en dénonçant publiquement et massivement les personnels politiques corrompus.

Nous appelons tous les citoyens à utiliser leurs téléphones portables, appareils photos, et autres matériels électroniques pour filmer et photographier notre personnel politique et à publier ces éléments quand des indices de faux discours apparaissent et « ne faisant plus de quartier ». Leur vie en dehors des enceintes de la république doit devenir un enfer médiatique.

Nous appelons à libaniser Internet avant la mise en place des lois les plus liberticides existantes en France depuis 50 ans en diffusant massivement les connaissances d’utilisation des logiciels P2P cryptés, la cryptographie et autres méthodes ou outils visant à rendre anonyme le surf sur Internet.

Nous appelons les parents à refuser toute propagande scolaire autour de la défense des droits d’auteur et appelons les enseignants à refuser toute directive gouvernementale sur le sujet.

Nous appelons les syndicats de policiers et la gendarmerie à refuser la privatisation des fonctions de police que sont la LOPPSI et l’HADOPI par tous les moyens légaux à leur disposition.

Nous appelons les syndicats de magistrats à refuser et protester contre les lois iniques que le gouvernement entend faire passer en affirmant dans leur jurisprudence à venir le caractère inaliénable de nos droits fondamentaux.

Tous les internautes concernés par nos libertés durement attaquées par un gouvernement aux ordres de lobbys puissants qui entendent piétiner notre démocratie peuvent nous rejoindre d’ici le 28 janvier 2010 au sein de l’armée numérique :

http://www.armee-numerique.com

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793. article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».