Pourtant, ces trois personnes avaient juré de continuer sur leur lancée, et cela malgré les menaces de poursuites de la part de la firme de Redmond. Considérant que leur logiciel favorisait la création d’homebrew (logiciel de création amateur), ils ne voyaient pas en quoi cela pouvait nuire au smartphone équipé de Windows Phone 7, et avaient d’ailleurs à plusieurs reprises crié à qui voulait l’entendre que ce type de technologie était une aubaine pour les amateurs de créations d’applications diverses, donc que Microsoft devait encourager ces développements plutôt que de les freiner.

Mais voilà, depuis mercredi, tout est bouleversé. La raison ?

Selon les créateurs du jailbreak, c’est suite à une rencontre avec un des superviseurs de Windows Phone 7, avec lequel ils ont eu un « échange cordial », qu’ils auraient décidé d’arrêter toutes leurs activités. C’est assez surprenant cependant, et on ne peut que penser que de l’argent offert généreusement a dû faire pencher la balance en faveur de Microsoft. Les intéressés, eux, affirment que leur choix est dû au fait que Microsoft ait enfin compris et décidé de faire des efforts pour doter les smartphones fonctionnant avec leur système d’exploitation de programmes de création d’applications, pour ainsi encourager l’utilisateur à personnaliser et utiliser à sa guise son appareil.

Cette « compréhension mutuelle », comme le disent les créateurs du jailbreak, reste cependant troublante, sachant d’une part que les tribunaux américains avaient reconnu le jailbreak comme légal dans certains cas précis, et d’autre part quand on sait que les intéressés avaient toujours fait la sourde oreille face aux menaces judiciaires et restrictives, visant à supprimer tout accès à certaines fonctions du smartphone jailbreak, ou bien même à les désactiver complètement.

En d’autres termes, ce ne serait pas la première fois qu’une grosse firme ou autre paierait pour s’approprier le contrôle d’un élément qui leur fait défaut ou qui les dérange. La question reste donc posée.

Source : Numérama et Chevronwp7

Enfin, pour les plus mordus d’entre vous ayant envie d’aider Microsoft, sachez que la firme a posté une offre d’emploi et serait intéressé par un ingénieur de développement expérimenté pour mettre au point un nouveau « mécanisme anti-hacking » et ainsi « protéger leurs futurs OS contre le piratage ». C’est décidément à la mode ces derniers temps…

Auteur: Vintage

Ce procédé n’est pas nouveau mais cette fois-ci, Microsoft assure qu’il sera plus fiable que pour les versions de Windows précédentes où certaines copies légales avaient été malencontreusement bloquées. Dans son communiqué, Microsoft précise que sa démarche est aussi à vocation sécuritaire puisqu’une récente étude a démontré qu’un tiers des copies illégales de Windows 7 intégrait des malwares.

Via Eureka Presse

Les premières versions de ces outils utilisaient principalement le système des clés OEM des grands fabricants de PC, avec pour difficulté de convaincre le système que le bios de la machine correspond à celui d’une machine OEM…

Depuis, l’auteur à l’origine de 7Loader (un de ces cracks) est revenu avec un nouveau crack RemoveWAT permettant de supprimer complètement le système d’activation de Windows appelé « Windows Activation Technologies » (WAT). Ceci permet alors aux possesseurs de copies pirates de Windows 7 « d’activer » leur système

… et de profiter de leur Windows de la même façon que n’importe quel acheteur en profitant par exemple des mises à jour et en passant sans encombre les vérifications du type « Genuine ».

L’utilisation du crack est très simple ce qui va certainement conduire à une vague de piratage comme en connaissent tous les Windows.

Pas de quoi plaire à Microsoft… On espère pour eux que les tarifs relativement bas pratiqués en pré-commande auront suffit à dissuader certains de pirater leur système d’exploitation.

Sans oublier que certains systèmes ne nécessitent pas de cracks…

Reste à attendre une éventuelle réaction de Microsoft avec une mise à jour via Windows Update venant combler les failles découvertes.

Source: PapyGeek