Comme l’annonce TorrentFreak, les autorités craignent néanmoins qu’il ne prenne la fuite ou du moins qu’il ne ressuscite son célèbre service d’hébergement de fichiers. Ce qui pourrait sembler surprenant tant les charges retenues contre lui sont lourdes : un enrichissement personnel estimé à 175 millions de dollars générés par ses activités criminelles et un préjudice de 500 millions de dollars pour violation du droit d’auteur, subit par les ayants droit.

C’est pourquoi, quelques conditions ont été prononcés vis-à-vis de sa remise en liberté : aucun hélicoptère n’atterrira dans sa propriété, pas de connexion à Internet, prévenir en cas d’éloignement de son manoir … Le juge s’appuie aussi sur le fait que ses avoirs ont été saisis – on parle de près de 50 millions de dollars – et de plus, son empire financier est à genoux.

Les autorités américaines indiquent qu’elles réclameront la peine maximale – 20 ans de prison – en cas de procès aux Etats-Unis, nous précise-t-on encore. La justice néo-zélandaise a toutefois fait appel de sa remise en liberté.