Cette opération a été orchestrée par le Mi6, le service britannique de renseignements extérieurs, qui a placé un code malicieux sur le site afin de détourner de leurs intentions les lecteurs de ce magazine en ligne. Ceux-ci se sont ainsi retrouvés face à une recette de gâteau d’un livre vanté par Ellen DeGeneres, une star américaine des shows télévisés.

Les services de renseignements britanniques et américains, qui ont une année d’avance sur la publication du magazine proche de Ben Laden ayant pour nom « Inspire », ont eu le temps de développer chacun de leur côté des armes pour contrer cette publication sensible et dangereuse, par le biais de cette opération nommée : « CupCake »…

Suite à ce piratage, Al-Qaïda aurait publié de nouvelles éditions du magazine deux semaines après l’intervention du Mi6, action qui a encore une fois été contrée par le biais d’une nouvelle cyber-attaque, ce magazine étant considéré comme un outil de propagande extrêmement puissant… On peut en effet imaginer les dégâts qu’un tel support peut engendrer.

Une série d’attaques via les réseaux informatiques frappe les Etats-Unis depuis quelques semaines.

Google, Lockheed Martin, certains grands groupes pétroliers… Pire : des infiltrations sont détectées sur certains sites sensibles, laissant présager de futures attaques !

La NSA, l’Agence américaine de Sécurité, va dépenser 30 milliards de dollars dans les cinq prochaines années pour s’équiper d’unités d’élite afin de protéger ses réseaux informatiques. La Chine vient d’annoncer dernièrement la même intention.

Ces attaquent surviennent au moment où la Maison Blanche présentera, dans quelques semaines, un document dans lequel sont énoncées des propositions en termes de cyberdéfense pour faire face à ces attaques. Allant même jusqu’à assimiler ces attaques à des actes de guerre !

Ce qui peut laisser présager le pire en cas d’identification de la menace (un Etat ou un groupuscule isolé), à savoir une riposte appropriée allant de sanctions économiques à l’utilisation d’armes de guerre, même si le recours à un déploiement de forces armées reste la dernière option.
Et que dire si toutes les grandes puissances prennent les mêmes dispositions en cas d’attaques !

Est-ce le retour à la guerre froide ?

Chacun campe sur ses positions, sans concertation avec d’autres pays, alliés ou concurrents, et tous prennent des décisions en termes de sécurité informatique pour protéger leurs propres réseaux. Or, Internet est mondial. Si une entreprise ou un Etat peuvent être touchés, l’ensemble du Net peut être concerné aussi.