L’extension est actuellement compatible avec Google Chrome et Firefox, mais pas avec tous les systèmes d’exploitation. Elle a été premièrement testée en janvier dernier. La société américaine BitTorrent, qui souhaite étendre davantage leur protocole d’échange, devrait prochainement améliorer la compatibilité de leur extension.

Cette dernière propose diverses fonctions :
- un service de recherche de torrent, qui s’occupe de rechercher sur divers sites par défaut, avec la possibilité d’ajouter ses moteurs de recherches favoris,
- une gestion des torrents avec, en plus de l’affichage des noms des fichiers, le poids ainsi que l’état de santé du fichier, etc.

J’ai donc eu envie de tester ce service, qui me semble innovant et très intéressant. Voici en images quelques écrans de l’installation et de l’utilisation du service :

Installation de l’extension :

Faire une recherche :

Télécharger un résultat :

Nous pouvons donc constater que son utilisation est simple et intuitive. Le système de recherche est adaptable à nos envies, en fonction du moteur de recherche que nous paramétrons. Cependant, j’ai noté quelques petits inconvénients, notamment en terme d’ergonomie, quand par exemple on souhaite gérer des centaines de torrents en même temps, ou encore le fait de devoir laisser le navigateur ouvert pour que les téléchargements puissent se faire, ce qui peut représenter un désavantage pour les téléchargements lourds.

Cette extension est donc à mon avis plus particulièrement réservée aux téléchargements légers ou occasionnels.

BitTorrent Inc.

« Avec Share, vous pouvez tout partager avec vos amis, votre famille ou vos collègues, de manière bien plus rapide qu’avec les applications traditionnelles », indique Shahi Ghanem, un des responsables chez BitTorrent Inc.
Bien qu’en version test (alpha), cette appli devrait toutefois être intégrée par la suite à µTorrent, au grand mécontentement de certains utilisateurs, qui souhaitent conserver une version plus légère du client torrent.

BitTorrent se veut clair : le partage devient beaucoup plus facile, accessible techniquement parlant au plus grand nombre, un simple glisser-déposer permet de débuter le transfert des fichiers, qui ne seront soumis à aucune limite de taille. Contrairement à ses autres clients, il n’y a plus de seed, ni de ratio ni de configuration : vous transférez dans un premier temps en fonction de votre débit avant la mise en place d’un hébergement des fichiers transférés pour une mise à disposition plus rapide.
Une autre fonctionnalité intéressante est la création de groupes, à la manière des réseaux sociaux, que vous pourrez privilégier pour échanger du contenu.

Seul bémol à cette alpha : la dernière version d’Internet Explorer 9 est requise !

Sachant le nombre grandissant des utilisateurs d’autres navigateurs comme Chrome ou Firefox, gageons que BitTorrent n’en restera pas là ! A n’en pas douter, Share est prometteur, et les futures améliorations sont à surveiller. Nous ne manquerons pas de vous en faire part dès qu’elles seront disponibles.

You Have Downloaded

Il vous suffit de vous rendre sur le site internet pour vous retrouver confronté à votre historique de téléchargement, ou à celui de tous ceux qui ont partagé leur adresse IP dynamique, ceci en rentrant simplement une adresse IP dans une barre de recherche.

Le site annonce surveiller 20 % des torrents publics, avec des frais de fonctionnement de seulement 300 dollars par mois.

Actuellement, leur base de données référence 123 100 torrents téléchargés, répartis en 55 millions d’adresses IP distinctes. Dont celles des bureaux de Sony Picture, Fox Entertainment, d’Universal ou encore de la Buma, la Sacem néerlandaise…. Ces sociétés se déchargent bien sûr en invoquant une usurpation d’adresse IP…

En plus des noms cités ci-dessus, le Palais de l’Elysée aurait lui aussi téléchargé des films récents, des morceaux de musique et même des livres électroniques… Là encore, l’Elysée rejette, bien évidemment, les accusations portées à leur encontre en mettant en avant de possibles erreurs… Ce qui est fort possible, du fait qu’il est facile d’injecter une adresse IP sur un réseau peer-to-peer, ou encore dans une base de données.

En conclusion, nous soulignerons le fait que cela prouve qu’il faut se montrer extrêmement prudents sur les informations rapportées par « You Have Downloaded« . Enfin, en ce qui concerne la riposte graduée française, cela permet d’être témoins de sa fragilité et de ses limites en termes d’efficacité.

Sources : Clubic.com | Open Source | allomonsite | ballajack.com

Comme si ce type de site ne réussissait pas à rivaliser avec les boards généralistes, qui offrent beaucoup de contenu, certes, mais dont le manque criant d’organisation de leur section peut en rebuter plus d’un, la recherche y étant fastidieuse !
Fluidité, navigation optimisée, recherche améliorée, contenu en augmentation constante, une section requête, un forum, pas de publicités agressives ni de demandes de dons insistantes, des nouvelles fonctionnalités à venir… Bookys marque incontestablement des points auprès de ses utilisateurs. A n’en pas douter, un tracker très prometteur.

Interview croisée de ses deux administrateurs : Pymous et Uti.

Vous êtes les administrateurs de Bookys, site proposant des liens .torrent dédiés aux eBooks. Tout d’abord, merci de vous présenter aux lecteurs du Journal du Pirate.

Pymous : Bonjour ! Je suis donc Pymous, une vingtaine d’années dans les chaussettes. Je suis effectivement l’un des SysOp de Bookys, avec Uti, mon copain de pas toujours ! Je m’occupe notamment de développer le tracker, pendant qu’Uti s’occupe de sa modération.

Uti : Coucou, moi c’est Uti, l’amoureux de Pymous. Accessoirement, administrateur à ses côtés. Il code, je pense. On est amis depuis plusieurs années, camarades Staff sur d’autres sites, notamment sur TorrentInvite, là où nous avons fait connaissance. Ça marche bien entre nous.

Pourquoi un site d’eBooks et, surtout, sous cette forme ?

Pymous : Concernant le thème du site, c’est tout simplement un mélange de “manque” et d’envie. Les sites d’eBooks existent depuis longtemps, mais le choix est souvent pauvre, ou il vous faut plusieurs sites pour espérer trouver ce que vous cherchez, et ce n’est pas toujours possible.
Pour le fait d’avoir choisi un tracker, c’est tout simplement parce que c’est notre forme de partage préférée. Elle implique un minimum d’échanges de chaque partie, que ça soit de l’uploader, qui prend la peine de justement faire un up, ou du seeder, qui permet de faire vivre le torrent sur la durée. Pour moi, c’est le protocole qui exprime le plus la notion de “partage” que j’ai en tête. Bookys n’est pas encore suffisamment grand pour supprimer le besoin de chercher sur d’autres sites, mais le partage est présent, et c’est tout ce qu’il nous faut pour bien démarrer. Et on espère sincèrement que le reste suivra ! Grâce à vous, et à toutes les personnes qui nous apportent un petit peu de leur temps.

Uti : On va dire que l’on donne dans le bittorrent depuis quelques années déjà, et que nous n’avons jamais été déçus de par le protocole, et de par les diverses communautés dont nous faisons partie. On s’y sent bien. Dans mon cas, j’ai toujours eu beaucoup de mal à me faire au DDL, et n’ai jamais goûté aux newsgroups.

Vous ne craignez pas les actions des ayants droit à votre encontre ? Comment pouvez-vous réagir dans ce cas-là ?

Pymous : C’est dans un coin de notre tête… C’est évident, et je pense que c’est le cas pour toutes les personnes qui ouvrent un site de ce genre, que ça soit pour des eBooks, de la musique ou des films, en DDL ou en tracker. Mais, dans notre cas, des actions à notre encontre ne devraient pas se faire sentir avant un petit moment. Bookys, en tant que tracker, est récent et peu commun (est-ce que vous pouvez citer d’autres trackers FR d’eBooks ? Il n’y a pas foule !). Si nous devions nous inquiéter réellement, ce n’est pas maintenant, je pense que notre jeunesse nous offre une sécurité relative pour quelque temps encore. Il y a plus gros que nous à manger dans la mer…

Quant à notre réaction, elle dépendra des actions. Bookys ne sera probablement pas éternel, même si nous espérons sincèrement qu’il tiendra le plus longtemps possible. Un jour, il s’arrêtera, soit parce qu’il y aura mieux ailleurs, soit à cause d’actions contre nous, mais avec un peu de chance, on aura donné l’envie à d’autres de créer leur propre tracker d’ici là, et de continuer à partager notre plaisir du livre !

Uti : La question s’est posée vaguement. Je crois que nous pourrons y réfléchir le moment venu, en effet. Aux dernières nouvelles, les ayants droit réclamant leur dû en matière de livres/eBooks ne sont pas monnaie courante. On ne cherche pas, en créant Bookys, à enfreindre la loi ou à faire une guerre contre je ne sais quelle institution, mais seulement faire un acte de partage au sein d’un groupe ayant le même intérêt, celui de la lecture.

Beaucoup de sites réservés au partage d’eBooks ont vu le jour ces dernières années sur la Toile, peu sont toujours actifs aujourd’hui. Comment l’expliquez-vous ?

Pymous : La plupart étaient des teams de DDL et, comme la plupart des équipes de DDL, elles créent leur propre contenu, en scannant les livres souvent. C’est énormément de travail, un travail que tout le monde n’est pas disposé à réaliser, et ce n’est pas une tâche facile à fournir sur le long terme ! La durée de vie des sites varie en fonction des disponibilités de leurs auteurs, rien de plus, et nous espérons que Bookys puisse pallier à ça en proposant un cadre pour les personnes qui voudraient partager leurs travaux.

Je tiens d’ailleurs à faire une rapide petite parenthèse sur un sujet spécifique concernant les travaux de nos futurs uploaders : nous ne sommes pas là pour jouer les bandits et partager du contenu publié à tout prix. Si vous êtes un auteur privé et que vous écrivez pour votre plaisir, vos écrits sont les bienvenus. Nous partageons des écrits, de la culture, et vos travaux en font partie. En séparant le travail, ceux qui voudront partager un livre pourront le faire une fois, ou à répétition, c’est leur choix. La survie de Bookys dépendra de ses membres, mais ne pourra pas mourir si des personnes spécifiques décident d’arrêter de partager. C’est aussi l’un des intérêts de créer un tracker !

Uti : L’idéal pour qu’un site comme Bookys fonctionne est que sa démarche soit la même que nombre d’autres groupes, comme les teams ddl. Si nous regroupons nos efforts, Bookys se verra alors être une excellente communauté. Nous proposons une plate-forme et notre investissement personnel à tous ceux qui souhaitent voir naître une communauté eBooks fr, et bien entendu y prendre activement part.

Le marché de l’eBook ne représenterait que 1% des ventes en France, pourtant il se vend de plus en plus de liseuses et tablettes.

Pymous : C’est justement parce que les ventes augmentent que Bookys peut se faire une place parmi les sites de partage. Notre tracker n’aurait jamais eu d’intérêt il y a quelques années ; ce sont les liseuses/tablettes qui ouvrent l’eBook au plus grand monde. Lire un livre sur un ordinateur est extrêmement fastidieux, et mis à part le manuel perdu de mon aspirateur, je ne suis jamais allé lire un vrai livre sur Internet ! Personnellement, mon Kindle m’a permis de pallier à ça. C’est tellement plus agréable.

Le SNE (Syndicat national de l’édition) vient d’indiquer qu’il ne souhaitait plus que la HADOPI surveille les échanges illégaux d’eBooks sur la Toile, pour le moment. Votre opinion ?

Pymous : Ca ne fait que nous rassurer pour notre avenir et nous conforte dans nos idées. Pour notre avenir dans le sens ou ça nous protège d’une des lois les plus dangereuses pour les gens dans notre position concernant le partage sur Internet. Mais aussi dans nos idées pour la simple et bonne raison que le SNE a lui-même ressenti l’absence de “danger” pour les eBooks sur Internet.

Uti : Ce retrait de la part du SNE est encourageant pour les internautes, et on ne peut qu’espérer la même chose d’autres ayants droit. Je comprends parfaitement leur démarche, mais un flicage n’est pas selon moi la meilleure des choses à faire dans pareille situation. C’est très navrant que la France et son gouvernement aient choisi cette voie. Peut-être que le réveil vis-à-vis du gagne-pain qui leur passait sous le nez fut trop brutal et que c’est la seule réponse qu’ils aient pu envisager ? Allez savoir. Personnellement, j’espère vraiment voir un terme mis à ces bêtises hadopiennes.

Quelles sont les particularités de votre Tk ?

Pymous : On a essayé de créer quelque chose de simple et clair. Voyons quelques exemples : la plupart des trackers affichent la liste de leurs torrents (ou d’une recherche) sous forme de tableau, avec le nom du torrent, les peers, un petit bouton pour télécharger le torrent. De notre coté, on a essayé d’alléger tout ça, en affichant notamment l’auteur, l’éditeur, le titre complet du livre, un court synopsis et la couverture. Ou encore l’ajout assisté de livre. Si vous disposez de l’ISBN du livre, vous aurez la possibilité de remplir toutes les informations du livre automatiquement en utilisant des sites comme Amazon ou BD-Theque, synopsis et couverture compris. Ou tout simplement une façon de nommer nos fichiers plus simple pour les yeux. Le partage devrait être simple, et on aime se laisser croire qu’on fait notre maximum pour ça !

Uti : N’oublions pas le zozio ! Ça c’est rare.

Des évolutions/changements à venir ?

Pymous : Encore plus de simplicité et d’ergonomie. C’est dans les cartons ! Avec notamment l’ajout d’une couche supplémentaire sur l’upload de torrents pour classer automatiquement votre upload sur nos étagères. Mais aussi des fonctions plus sociales, comme “Vos coups de cœur”, et vous pourrez partager des livres sur Bookys directement sur votre profil !

Avez-vous (ou pensez-vous à l’avenir avoir) des contacts avec des Teams de releases d’eBooks ?

Pymous : Nous avons essayé. Mais il faut dire qu’au moment où on a commencé, Bookys n’était pas vraiment avancé, et ce n’est pas allé plus loin que le “Bonjour ! Ça semble sympa !”. Donc, pour le moment, rien côté Teams ! Mais si un membre de Team passe par là et qu’un échange vous intéresse, n’hésitez surtout pas à nous contacter ! On en sera honoré.

Uti : Ca serait l’idéal, que Bookys devienne un repère pour les ebooks fr.

Quelles sont vos principales sources ?

Pymous : Nos membres ! Pour le moment, c’est d’ailleurs la seule source que nous avons. Et on remercie énormément ceux qui prennent le temps, chaque jour, de partager un petit peu de leur culture.

Uti : Nous avons discuté à droite à gauche, et ça reste envisageable d’accéder à une source d’eBooks très stable et sur le long terme, en plus de nos membres. C’est en partie ce que nous disions à la question précédente.

Le « streaming » pour les eBooks (comme Wobook) pourrait-il être une alternative ou un complément aux sites de partage ?

Pymous : Une alternative ? Non. Un complément ? Oui ! Pour l’eBook, il faut que l’offre se développe, qu’elle soit légale ou non.

Je vous laisse le mot de la fin.

Pymous : C’est gentil ça . Un GRAND merci de la part de notre communauté au JdP et à ses lecteurs pour nous avoir accordé un peu de leur temps ! Si l’idée vous en dit, n’hésitez pas à venir nous faire un coucou sur notre IRC, ou à partager vos livres. On en sera ravis !

Uti : On vous aime.

eKlipZ et le Journal du Pirate tiennent à remercier Pymous et Uti pour leur participation à cette interview.

Tracker : http://bookys.net/
IRC : irc.french-net.net  - #Bookys

Sécurisé, performant, différent, haut de gamme par rapport aux autres tks, … Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le CMS mis en open source par Optix, le fondateur et codeur chevronné. Et toutes les innovations apportés en font indéniablement un tracker trés prometteur. 4 mois de travail tout de même pour en arriver là.

Laissons Optix nous en dire plus sur son CMS, les raisons qui l’on poussé à le rendre open source, le site ZenTracker et laissez-vous convaincre !

Pour télécharger le script rendez-vous en bas de l’interview

Bonjour : qui êtes-vous, OptiX ?Quel est votre parcours ?

Je suis le développeur de ZenTracker qui a vu le jour il y a plus de 2 ans, suite à la fermeture de TrackerSurfer. Je me suis beaucoup investi dans des trackers (Tigers, Empereur, TSurfer), mais ayant assisté à 3 fermetures, cette fois-ci j’ai décidé de créer un tracker avec une poignée de membres actifs. L’objectif c’est d’être différent non seulement au niveau du contenu (très peu de releases récents de scènes : on en trouve déjà chez nos confrères), mais aussi au niveau du tracker lui-même aussi bien côté gestion que développement. Le développement implique aussi une certaine pérennité qui est assurée par un petit serveur qui nous demande très peu de moyens. Donc voilà, on veut rester une petite team qui a sa particularité.

Au fil du temps, la première version (qui reposait sur Btit), était connue pour son design qui sort de l’ordinaire, mais était de plus en plus lourde à maintenir. Il y a des bugs que je refusais de régler, parce qu’on passe 2h dessus. Du coup, l’idée m’est venue de faire table rase et de partir de zéro.

Parallèlement, je suis très actif sur le forum de développeurs de trackers (bvlist.com).

Pourquoi qualifiez-vous ZenTracker de « tracker nouvelle génération » ?

Il faut replacer les choses dans leur contexte. Aujourd’hui l’écosystème des trackers repose quasi-exclusivement sur l’architecture de Torrent-Trader (TT, TS, TBDEV…). Ce sont des plateformes qui sont devenues totalement obsolètes car elles réutilisent en permanence des contraintes d’il y a 10 ans. A l’époque, il n’y avait pas d’orienté-objet en PHP, pas de couche d’abstraction, des serveurs MySQL très légers (donc pas de tables relationnelles) et aujourd’hui nombreux sont ceux qui portent ce lourd héritage : ils plantent dès que j’injecte un nombre spécial qui provoque un dépassement de mémoire systématique sur l’ensemble de la machine cible.

L’objectif est donc de sortir de ce cercle vicieux, il faut tout repenser, tout réorganiser et tout recoder depuis le début. Là est le problème : les trackers sont retouchés superficiellement, mais la base reste la même. Car c’est un travail titanesque de tout refaire.

Pour repenser complètement un tracker ou une application web assez avancée, il faut s’armer d’un framework et c’est la force de ZenTracker. Il s’agit d’un ensemble d’outils et de bonnes pratiques pour nous concentrer sur l’application métier. Ainsi ZenTracker est le premier tracker à utiliser un framework professionnel (symfony) qui permet de développer très rapidement et de sécuriser facilement toute son application sans se prendre la tête à tester les variables. Les sessions, la base de données, la sécurité et la politique d’accès, le cache, les langues, tout ceci sont gérés par le framework. C’est une véritable nouvelle base pour les trackers à venir, car le code est léger, simple à comprendre et facilement modifiable.

De plus, la communauté est aussi à la base de cette plateforme. Dès qu’une fonctionnalité est développée, la communauté la teste et j’ai des retours pertinents me guidant si je dois la conserver ou non. On peut dire que la team tourne sur une bêta permanente pour avoir une plateforme de qualité à l’arrivée. Ce n’est pas développé tête baissée, il y a vraiment un échange à la base.

Pourquoi mettre le code de ZT open-source ?

Le code de ZenTracker a été ouvert pour 3 raisons :

- l’esprit de partage : un tracker partage seulement du contenu. Je vais plus loin en allant jusqu’à partager mon code source et j’œuvre beaucoup pour sa diffusion. D’ici quelques mois, nous verrons fleurir des trackers sous cette plateforme. Ce serait égoïste de la garder que pour notre communauté.

- la motivation du libre : je n’ai pas la volonté de faire du commerce avec ZenTracker. Je veux que ça reste un plaisir de le développer et de n’avoir aucun compte à rendre à personne : il restera gratuit. De même, j’encourage à la diffusion et à la modification du code.

- la continuité : je suis jeune, j’en profite pour développer et créer de nouvelles choses. A un moment, il faudra passer les rennes à une autre personne. Il ne faut pas que le tracker soit rattaché à moi, il y a un moment où je voudrais m’en séparer sans tout arrêter.

Votre initiative a t-elle rencontré un certain succès ?
Oui. Pour l’instant cela reste encore une curiosité pour beaucoup de gens : la majorité télécharge et essaie la plateforme sans aller plus loin. Mais plus les semaines passent et plus les gens voient que je reste accroché à ce projet et combien il avance très vite (le panneau d’administration est le fruit de 2 jours de travail seulement). Même mes confrères développeurs de plateformes concurrentes s’y intéressent et posent des questions, même un topsite m’a placé en haut de liste. Aussi, il y a eu une demande impressionnante pour la version anglaise, tout les jours c’était des questions pour savoir où ça en était. Maintenant qu’elle est traduite, je souffle un peu ^^

Dernièrement, j’ai reçu des propositions pour développer des versions personnalisés de ZenTracker pour des communautés beaucoup plus importantes ainsi qu’un nouvel hébergeur qui veut déployer ma plateforme dans ses offres.
Quoi qu’il arrive, elle continuera d’évoluer tous les jours. En ce moment je bosse sur le support WebSockets qui permet les notifications « push » et le temps réel sur la plateforme.

Une info circulait il y a peu : le SSL n’est plus sécurisé
Quelles pourraient être les conséquences selon vous ?

Le SSL est très bien sécurisé, c’est un protocole vraiment étonnant de part sa technicité et de son efficacité. Là n’est pas le problème.

Le dernier gros scandale pose le problème de l’établissement des certificats, car c’est le seul processus dans le circuit qui est réalisé par des humains. Et c’est justement ça qui est faillible et non le protocole en lui-même. Après c’est comme toute entreprise, il y a des gens plus intègres que d’autres. Enfin, il n’y a pas d’autres alternatives, les certificats sont justement là pour protéger les utilisateurs en authentifiant le site. Il est difficile de rendre automatisé l’établissement de certificats. Il restera toujours des humains dans le circuit.

Après pour les trackers, il est toujours intéressant de laisser le choix aux membres. Soit vous utilisez HTTP pour naviguer très rapidement, soit vous utilisez HTTPS si vous voulez une connexion chiffrée, quitte à perdre en performance (car en HTTPS, il n’y a pas de cache). A chacun de peser le pour et le contre.

Quelles peuvent être/Quelles seront les prochaines modifications que vous comptez apporter ?

Les prochaines mises à jour vont concerner le support étendu du téléchargement direct. Aujourd’hui, elle supporte MegaUpload, mais demain elle sera capable de traiter du FTP, Rapidshare, GigaUp, Free, FuFox, etc. Cela permet aux membres d’augmenter leur ratio en améliorant la redondance et donc la disponibilité de leurs uploads. Egalement, le panneau d’administration nécessite une attention particulière, car il manque des fonctions en dehors de celles inclues par défaut.

Une nouvelle version majeure est déjà à l’étude : celle de passer de Symfony 1.4 à Symfony 2. Mais SF2 n’étant pas encore assez mature, une v2 de la plateforme avec ce dernier framework ne sortira pas avant 2-3 ans. En gros, elle permet des performances incroyables issues des namespaces de PHP 5.3. Elle dépasse de loin des performances brutes des plateformes actuelles sans framework ! Cela promet d’être excitant !

Dans l’absolu, je souhaite conserver une certaine base avec un minimum de fonctionnalités. Le but est justement de laisser une part plus importante aux développeurs. L’attention sera davantage portée aux développeurs pour qu’ils comprennent l’intérêt d’un framework et qu’ils se fassent leurs premières armes dessus. Après, vu le talent de bon nombre d’entre eux, cela va évoluer tout seul. L’accent sera donc mis sur le côté « relationnel » de la plateforme. Il y aura des tutos vidéos pour les développeurs et admins, beaucoup de documentation, etc. L’objectif est de créer progressivement un nouvel écosystème autour de ZenTracker.

Votre script est-il modifiable à souhait ? Sans limites ?

Bien sûr ! Le code source est clair et aucune partie n’est cryptée.
La seule limite vient du développeur lui-même, car un framework est tellement complet qu’il est quasiment impossible de le connaître par cœur. Moi-même avec plusieurs années d’expérience, il me faut la documentation encore tous les jours.

Malgré la surveillance du P2P par les ayants droit, cela reste un moyen de téléchargement très prisé des internautes. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

Ce qui intéresse les gens, c’est la vitesse. Ils payent tant pour avoir tant de débit. Ils veulent par conséquent utiliser le maximum de leur débit et se sentent frustrés dès qu’ils ne l’utilisent pas à pleine capacité. Alors en plus payer un abonnement premium sur des sites DDL, cela rebute beaucoup de personnes.

Le P2P est en concurrence directe avec le DDL sur ce sujet des débits. Le problème est que les débits des abonnés finaux augmentent plus vite que ceux des serveurs, sans parler du transit international qui évolue lentement. Regardez en France, Numéricable travaille sur la norme DOCSIS qui permet des débits en download jusqu’à 450 Mbits et le VDSL2 arrive pour remplacer l’ADSL2. Mais derrière, est-ce que les serveurs ont autant de débit à consacrer à une personne ? Non. Le P2P est de plus en plus prisé, justement car il permet de débits accrus (avec les seedboxes et les membres ayant la fibre optique) et permet de réaliser de grosses économies de bande passante. En effet, pomper sur MegaUpload coûte énormément plus cher (à cause du transit international) que d’échanger en P2P sur le réseau interne d’un même FAI.

Dans l’absolu, le P2P est le cœur d’Internet. Internet a toujours été un réseau sur la base de la décentralisation et il faut que cela le reste. Alors, concernant la surveillance, on peut surveiller les côtes, mais pas les océans.

Un récent article de TorrentFreak (repris par TorrentNews) laisse entendre que certains VPN sont loin de tous garantir un anonymat à 100%.

Y a t-il une solution « miracle » pour surfer tranquille sur le Net ?
Clairement non. Le protocole TCP/IP est défini de telle sorte à avoir un expéditeur et un destinataire. Même si l’on utilise des intermédiaires, non seulement on a moins de débit, on fragilise le transit international si le VPN est utilisé à gros grande échelle, mais surtout ça ne règle en rien l’anonymat ! Même avec les technologies de chiffrement, que l’information soit cryptée ou non, il faut savoir de où à où la transporter quand même.

La seule façon d’avoir un anonymat sûr (et encore, c’est relatif), peu importe le moyen technique utilisé, c’est de faire confiance à l’intermédiaire utilisé tout simplement. Si vous avez un petit proxy qui vous appartient, vous avez totale confiance en cet intermédiaire, mais qu’en est-il des autres ?

Hadopi a dévoilé les chiffres de son bilan 2010.Qu’en pensez-vous ?

Pour avoir fait 5 années d’études en gestion/finance, c’est un domaine que je connais bien. Pour vous dire les choses franchement, je n’ai jamais vu une organisation qui double sa masse salariale et qui en même temps réduit ses investissements ! Si l’HADOPI avait été une entreprise privée, elle aurait dors et déjà été condamnée à s’éteindre.

eKlipz et le Journal du Pirate tiennent à remercier Optix pour sa grande disponibilité, sa patience et nous lui souhaitons bonne continuation.

Screens:

Le fondateur d’un site de partage de liens P2P, mais aussi d’un moteur de recherche BitTorrent, revient sur ses démêlés avec la Justice : une plainte déposée par la SACEM, une garde à vue intimidante et un procès en appel perdu venant confirmer le supposé préjudice subi par les ayants droit : quatre mois de prison avec sursis, la non restitution du matériel saisi, et pas loin de 20 000 euros de dédommagements !

Sans aucun parti pris, on ne peut que s’indigner de ce jugement, qui non seulement paraît disproportionné quant aux faits qui sont reprochés (« vaste économie souterraine, déstabilisation de la création artistique« ), mais en plus donnent plutôt l’impression d’une sanction qui servira pour l’exemple (« une peine exemplaire et dissuasive« ).

Le contexte actuel se prête parfaitement à ce genre de démonstration de force de la part des ayants droit, qui voient d’un mauvais oeil le peu de résultats concrets de la Hadopi face à des internautes/pirates loin d’être effrayés !

Un appel aux dons est lancé sur le site TorrentNews : nul doute qu’il sera entendu !

Et, tout ça, pour des liens que s’échangeaient des internautes sur son site !
Amis administrateurs de sites hébergeant des liens pointant vers du contenu protégé par copyright : prenez garde ! Votre responsabilité est engagée !

µTorrent Plus devrait donc s’adresser avant tout aux amateurs de médias en tout genre : en effet, BitTorrent, par l’intermédiaire de Jordy Berson, directeur de gestion des produits, annonce une prochaine version offrant plus de commodités et des fonctionnalités plus puissantes. Comme la conversion de fichiers en différents formats destinés à être lus par des applications portables, comme l’iPhone, la PSP entre autres.

Toutefois, la société ne souhaite pas fournir de plus amples détails concernant les nouveautés annoncées et tant attendues. Ce qui lui permet de conserver un certain attrait et de générer une attente chez ses utilisateurs, qui peuvent cependant s’inscrire par mail afin d’être tenus informés des dernières modifications et, éventuellement, faire partie des premiers à pouvoir l’utiliser (version beta). La version de µTorrent Plus est attendue pour cet automne, au plus tard.

Selon une interview publiée sur TorrenFreak, la société BitTorrent ne cache pas que la question financière est au centre de leur projet. En effet, avec 100 millions d’utilisateurs mensuels, ce qui en fait le client BitTorrent le plus utilisé, elle espère retenir l’attention des internautes qui souhaitent utiliser un outil polyvalent et performant de façon simple.

Quoi qu’il en soit, un logiciel payant se retrouvant toujours assez rapidement sur les plates-formes de téléchargement, il est intéressant de voir comment vont réagir les utilisateurs…

]]> http://journaldupirate.com/%c2%b5torrent-plus-%c2%b5torrent-version-premium/feed/ 6 http://journaldupirate.com/interview-xthor/ http://journaldupirate.com/interview-xthor/#comments Thu, 04 Aug 2011 06:00:19 +0000 http://www.journaldupirate.com/?p=6000 Xthor est un tracker québécois comptant environ 5000 utilisateurs. Nous sommes partis à la rencontre d’un de ses admins.

Bonjour, avant toute chose, faisons une brève présentation pour ceux qui ne vous connaissent pas.
Quel a été votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?

Xthor est un site très convivial. Il aura bientôt six ans, et nous sommes fiers d’afficher plus de 5000 torrents, mais surtout une excellente ambiance générale. On fait tout ce que l’on peut pour que nos membres soient satisfaits des releases.

Vous faites donc partie du staff de Xthor.
Quel est votre rôle au sein de cette équipe ?

Je suis administrateur et fier d’en faire partie. Je m’occupe des comptes avec coquine, doc et xgab, cela comprend la gestion du site ainsi que des torrents morts.

Le nombre d’utilisateurs varie autour des 5000 membres. C’est une volonté de votre part ?

Oui, car nous avons voulu un site de qualité, avec des membres et bien sûr des releases de qualité également. Cela permet de garder une bonne humeur sur le site.

Parmi les trackers qui existent, en quoi le vôtre se distingue-t-il des autres ?

Peut-être par sa simplicité, la bonne humeur de notre staff, et la rigueur du travail effectué chaque jour. Nos releases sont par ailleurs basées essentiellement sur la scène.

Des évolutions au niveau du Tk sont-elles prévues ?

Non, pas pour l’instant. Le tracker actuel est simple, certes, mais très bien selon nous (shout, forum, etc.).

Que pensez-vous des autres Tk ?
Considérez-vous qu’il y en a trop, aujourd’hui ?

Oui, actuellement il y a trop de trackers qui proposent pas mal de torrents sans vérifier quoi que ce soit, ce qui cause parfois pas mal d’ennuis au monde de la scène ou du P2P en général.

Avez-vous des contacts avec d’autres administrateurs de trackers ?

Oui, certains ont un compte chez nous, et surtout des teams comme Autopsie, FwD, etc. Nous avons à ce jour pas mal de teams sur Xthor, et ça upload bien.

Diriez-vous qu’il existe une bonne entente, une rivalité ou bien une simple cohabitation ?

Il n’y a aucune animosité entre nous. Nous nous entendons tous bien, ou alors je ne suis pas au courant (rire)…

Concernant Hadopi et le relevé des adresses IP sur les réseaux P2P, pensez-vous que cette loi est mort-née, comme beaucoup s’accordent à le dire ?

Certainement. Pour moi, la loi Hadopi est une fumisterie qui permet au gouvernement de s’enrichir sur la tête de quelques personnes qui ne cherchent qu’à partager un fichier. Je ne vois pas ce que sert cette loi, qui au contraire va forcer les gens à aller vers des VPN ou autres protocoles de cryptage.

Que pensez-vous de la Scène P2P ?
Les Teams, les ReTag…

Le P2P, je n’en pense que du bien, les teams aussi. Par contre, les retags ça me fait grincer les dents, surtout quand je vois que certaines personnes renomment des torrents. J’estime que les teams doivent avoir le respect qui leur est dû, car sans eux il n’y aurait pas de films, jeux ou musique. Chez nous, le moindre retag est puni et corrigé si on s’en aperçoit. Nous ne sommes pas durs, simplement corrects.

Je vous laisse le mot de la fin : avez-vous une conclusion ou un commentaire à ajouter ?

Xthor est là pour partager et non pour censurer. Sachez que, chez nous, le partage est roi, et la vitesse est plus que correcte. A bon entendeur…

Yanou, administrateur

Bien que le monde du Torrent ait été quelque peu chamboulé par les différentes affaires concernant The Pirate Bay, Mininova ou IsoHunt, les statistiques montrent néanmoins que le nombre de personnes utilisant BitTorrent a continué de croître de façon significative.

Et rien ne laissait sous-entendre une baisse en 2010.

En effet, et bien au contraire, ce chiffre a presque doublé en novembre 2010, pour atteindre
100 millions d’utilisateurs mensuels à travers plus de 220 pays.
D’autres chiffres permettent de comprendre le phénomène : 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens,
400 000 téléchargements par jour pour les deux clients de la société BitTorrent.
Un certain pourcentage d’utilisateurs (chiffres non communiqués !) choisissent toutefois d’installer
la Toolbar (barre de recherche de fichiers .torrent), qui permet à BitTorrent Inc. d’engranger des millions de dollars de revenus, et ainsi continuer à assurer le développement de ses deux logiciels.

Source: TorrentFreak

En effet, rien, à part les colonnes, ne fait penser à la majorité de ce genre de tracker. Poussé à l’extrême niveau codage du site, cette team nous propose plusieurs services, dont le streaming, les liens torrents (cela va de soi !) mais aussi des liens direct download, très à la mode ces temps-ci.

Mais cerise sur le gâteau, ce site, moyennant un petit don, permet à ceux qui le désirent de se munir d’un « compte proxy socket 5″, qui vous permet, en gros, de pouvoir télécharger et seeder sans avoir à vous soucier d’Hadopi et de ses sbires. Compte testé par mes soins et cela fonctionne nickel. Après avoir configuré votre µtorrent, vous n’apparaissez nulle part ! Très pratique.

Coté graphisme, le site doit fignoler un peu son habit pour rendre son interface plus lisible car en le visitant, vous vous rendrez compte par vous-même que le codeur a tenté de pousser au paroxysme les possibilités de ce CMS; mais toutes ses spécialisations peuvent paraitre « brouillon » pour ceux qui ont l’habitude de trackers basiquement montés.
Voilà, je pense que le coup d’œil est mérité, pour les curieux comme pour ceux qui aiment l’originalité.

Mon avis?…A de l’avenir !!

http://www.menphis-tk.net

Les + du site:
* les fonctionnalités
* l’absence de bogues
* la possibilité de se protéger d’Hadopi

Les – du site:
* le nombre de torrents
* l’activité Shoutbox
* les blocs pub

Auteur: Phoceen

Beaucoup de torrents (tous contenus confondus) sont disponibles, ainsi qu’une partie pour les accros du Streaming. Les personnes recherchant le coté conviviale, seront comblé sur notre forum. Concernant les gouts et les couleurs, nous avons mis à disposition pour vous 3 thèmes différents, en espérant qu’il contenterons la majorité d’entre vous. ^^

Nous précisons que Ultimate-Team s’engage à ne conserver aucun log sur nos réseaux afin de protéger la privé de chacun. Nous sommes prêt a vous suivre et a vous aidez sans aucune limites! c’est une promesse! »

index

theme alternatif 1

theme alternatif 2

Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, c’est déjà un peu Noël pour la communauté BitTorrent. En effet, après trois mois de longue absence, Demonoid est de nouveau pleinement opérationnel, que ce soit le tracker semi-privé ou le portail web, ce dernier ayant été en grande partie réécrit pour l’occasion. Dans un message publié hier, les responsables ont annoncé que les pages d’inscription et d’authentifications étaient à nouveau disponibles.

« Nous sommes en train de tester le nouveau code. La mise hors-ligne du site n’est plus nécessaire, mais reste une possibilité en cas de besoin » ont-ils prévenu. D’ailleurs pour l’instant, le site est difficilement accessible, le serveur étant surchargé de requêtes d’internautes. Ce n’est guère une surprise, l’immense attente générée par les messages successifs laissés par les administrateurs allait forcément se traduire par un pic massif d’audience.

Selon FileShareFreak, le site fonctionne exactement de la même façon qu’auparavant. Cependant, les fichiers torrents ont été durement impactés par cet incident. Près de 25 % des torrents ont été perdus. En effet, en additionnant les liens internes et externes, Demonoid arrive à 212 000, alors qu’au premier septembre dernier le site comptait plus de 283 000 liens externes et internes. Manifestement, ce serait les torrents internes qui ont été le plus touché. 30 % de l’ensemble de la base de données interne a été perdue.

Le compteur est cependant reparti à la hausse hier, puisque les internautes ont évidemment commencé à remettre en ligne de nombreux liens torrents. Depuis hier, plus de 600 nouveaux fichiers torrents ont été ajoutés, dont 370 sur le propre tracker de Demonoid. Un redémarrage sur les chapeaux de roues, un peu chaotique, mais la situation devrait rapidement revenir à la normale.

Source: Numerama

Pour le moment, les démêlés judiciaires dont The PirateBay, isoHunt et Mininova font l’objet ne semblent pas avoir trop affectés leurs audiences respectives. The PirateBay figure ici en haut du classement avec pas moins de 4,4 millions de visiteurs par jour.

Cliquer vite sur ‘lire la suite’ pour voir le classement!

Vous retrouverez aussi de nombreuses animations avec sa nouvelle équipe d’AnimUTT qui vous accueille sur le site comme sur le forum. Sans oublier bien sûr la grande diversité de nos liens avec les dernière releases présentes.

Nous vous attendons tous pour agrandir la famille U.T.T dans la bonne humeur et surtout dans l’esprit du partage.

Le Staff U.T.T

L’année 2009 aura été particulièrement sombre pour le peer-to-peer. Ainsi, du côté des sites spécialisés dans la recherche de liens torrents, les mauvaises nouvelles n’ont fait que se succéder : les administrateurs de The Pirate Bay ont été lourdement condamnés par la justice suédoise, les obligeant à délocaliser leur activité en Ukraine, tandis que Demonoid a rencontré d’importants soucis techniques ces dernières semaines qui ont affectés non seulement le site web, mais également le tracker BitTorrent. Plus récemment, c’est la décision inattendue de Mininova de supprimer tous les liens permettant de télécharger des fichiers contrefaits qui a porté l’estocade finale. Le site n’avait de toute façon aucun autre choix, à moins de payer une amende de 5 millions d’euros, suite au procès défavorable qui l’opposait au BREIN, une organisation anti-piratage.

Pourtant, malgré cette détérioration flagrante du climat sur la planète P2P, tous les acteurs n’abordent pas l’avenir de la même façon. C’est le cas de Gary Fung, le fondateur d’IsoHunt, qui est devenu il y a peu le deuxième site dédié aux torrents le plus fréquenté d’Internet. En effet, depuis maintenant un an, l’administrateur du site a multiplié les initiatives en faveur du téléchargement sur Internet. En août dernier, il a ainsi doublé la taille de l’index d’IsoHunt, tout en lançant en parallèle Hexagon.cc, un espace dédié au partage entre communautés.

Mais sa décision la plus spectaculaire reste bien entendu son action préventive contre les ayants droit et les groupes anti-piratage, en saisissant la justice canadienne pour faire légaliser son activité de moteur de recherche. En effet, là où la quasi-totalité des webmasters choisiront de se tenir loin des tribunaux, Gary Fung a considéré que son rôle n’était pas particulièrement illicite. Il ne fait qu’indexer des contenus, tout comme le ferait Google ou n’importe quel autre moteur de recherche.

Ainsi, las des menaces proférées par la Canadian Recording Industry Association (CRIA), l’équivalent canadien de la RIAA, l’administrateur d’IsoHunt a finalement tranché : il était grand temps de saisir la justice de son pays pour obtenir de celle-ci l’assurance que son activité de moteur de recherche est tout à fait légal. De cette façon, Gary Fung coupait l’herbe sous le pied de la CRIA en empêchant l’organisation de prendre la moindre action contre lui, du moins pour le moment.

Cependant, lorsque IsoHunt et la CRIA se sont retrouvés au tribunal, le juge chargé de l’affaire a fait savoir qu’il n’était pas en mesure de statuer. En effet, devant l’ampleur de la problématique du téléchargement et des importantes implications qu’un tel jugement aurait, il était nécessaire de transformer la question initiale en un véritable procès afin d’en mesurer toute la complexité. Évidemment, IsoHunt a fait appel de cette décision, mais sans succès.

Malgré un premier échec, IsoHunt n’a pas baissé les bras. Cette semaine, Torrentfreak rapporte que Gary Fung a déposé son exposé détaillé (PDF) en qualité de demandeur devant la Cour suprême canadienne. Le document s’intéresse en particulier à la façon dont fonctionne le moteur de recherche. Dans ses prétentions, Gary Fung demande à nouveau à la justice de déclarer que cet outil ne viole en aucune façon la législation canadienne du droit d’auteur.

Dans un message publié sur le forum, Gary Fung a fait savoir qu’il était convaincu que la loi est de son côté : « je fonde de grands espoirs pour que la loi canadienne et la justice ne commettent pas les mêmes erreurs qui ont été faites ailleurs dans le monde. Nous devons nous battre contre ce bruit de fond continuel qui laisse entendre que le partage de fichiers est du vol« .

« Quant à la CRIA et aux maisons de disque, si vous revenez à la raison, je serais ravi de discuter avec vous en dehors des tribunaux. La balle est désormais dans votre camp » a-t-il lancé aux ayants droit.

Source: Numerama

Alors qu’il était encore question cet été de son rachat par une société privée, le site de liens BitTorrent The Pirate Bay avait annoncé la fermeture prochaine de son tracker. C’est aujourd’hui chose faite. Mais…

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Depuis les soucis de The Pirate Bay avec la justice, IsoHunt est devenu le second site de torrenting le plus visité, derrière Mininova.

NetworkWorld : Comment avez-vous lancé isoHunt ?

Garry Fung : J’avais 19 ans, j’étudiais la physique et l’ingénierie à l’UBC lorsque j’ai lancé le projet. Je voulais seulement apprendre de nouvelles choses en matière de programmation.

NW : Êtiez-vous un téléchargeur actif ?

GF : Pas vraiment, et même si je n’ai jamais utilisé de système comme Napster, je voyais le potentiel du P2P à déranger l’industrie du divertissement et la chaine de distribution. Même si Google revenait sur son retard, il y avait un manque de recherche efficace en matière de partage. Ni ThePirateBay ni Mininova n’était à la hauteur.

NW : En quoi isoHunt est différent des autres trackers ?

GF : A la différence de ThePirateBay ou Mininova qui sont des trackers de torrent (et les hébergent) et qui catégorisent leurs fichiers, isoHunt n’est qu’un moteur de recherche sur les autres trackers. Et parce que la loi interdit d’inciter au piratage, vu que nous n’hébergeons rien et n’avons de contrôle sur nos résultats, nous sommes au même niveau que Google. On n’est donc plus du coté de la loi que bien d’autres projets (vers lesquels pointent nos résultats).

NW : Ou en est isoHunt à l’heure actuelle ?

GF : Nous accueillons 30 millions de visiteurs uniques tout les mois, et nous somme surement un des meilleurs sites en terme de qualité et quantité de torrents dans notre base de donnée (qui monte à un peu plus de 30 Go !). Le site tourne sur 14 serveurs depuis Toronto, nous sommes 5 employés ( 2 administrateurs systèmes, 2 développeurs et moi qui m’occupe d’un peu de tout). Le site lui-même repose sur la technologie de recherche Open-Source Lucene, que nous avons modifié selon les besoins d’isoHunt.

TryIt

Sources : NetworkWorld

Le peer-to-peer, un outil uniquement dédié au piratage ? Si les gouvernants et les ayants droits du monde entier clament comme un seul homme que ce modèle de distribution est responsable de tous les maux du monde, d’autres font une sorte de pari inverse. C’est le cas d’une société finlandaise spécialisée dans le développement de jeux, RedLynx, qui a choisi d’utiliser le P2P comme outil de promotion.

« Le piratage est là, donc la question est de savoir comment tirer profit de cet état de fait » a ainsi déclaré le directeur exécutif de la firme, Tero Virtala. « Ce que nous avons finalement fait, c’est envoyer le jeu directement sur l’ensemble des réseaux existants nous-mêmes ». Très vite, des dizaines de copies « piratées » sont alors apparues sur les réseaux d’échanges, à la plus grande satisfaction des internautes.

RedLynx estime en effet que la meilleure façon de lutter contre le piratage est encore de s’en servir directement pour appâter le client potentiel. La société espère ainsi qu’en jouant à ces jeux « piratés », plusieurs utilisateurs de BitTorrent se laisseront séduire. Ainsi, l’été dernier l’entreprise a voulu mettre en valeur son nouveau titre, Trials 2, en le diffusant sur plusieurs sites spécialisés.

Sans surprise, le jeu s’est fait massivement pirater. Or, la société avait pris soin de mettre une version légèrement altérée de Trials 2, si bien que les joueurs ne pouvaient pas accéder à l’ensemble du contenu. Parmi les éléments manquants se trouvait le fameux système de classement qui est absolument nécessaire pour jouer contre d’autres joueurs sur Internet. « Ce jeu repose vraiment du côté serveur. Les classements sont l’essence même du jeu » avait alors expliqué le directeur de la société.

Malheureusement, l’entreprise n’a évidemment aucun moyen tangible pour mesurer les effets de cette libre commercialisation. A-t-elle eu un effet positif sur les ventes ou non ? En tout cas, RedLynx a écoulé près de 150 000 copies du jeu. Mais contrairement aux déclarations du directeur de la société, le jeu complet était également disponible sur les réseaux peer-to-peer, c’est-à-dire avec le fameux classement.

Au final, le principe des démos de jeux n’est pas réellement nouveau. Cependant, force est de constater que les entreprises faisant le pari du peer-to-peer comme vecteur de promotion sont encore rares. Un pari plutôt osé, mais qui peut s’avérer payant pour l’artiste ou le créatif.

Source Numerama

En effet, suite à une panne monstre de leur hébergeur, (cet hébergeur qui apparemment n’a même pas été capable de récupérer les sauvegarde et encore moins de prêter un serveur de remplacement), la team à due migrer ailleurs, et en à profitez pour mettre en place pleins de nouveautés. C’est donc avec une nouvelle interface, et pleins de surprises que le site sera à nouveau online dans les 24-48h (sauf contretemps)